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Will Haven › WHVN

cd • 13 titres • 57:20 min

  • 1Fresno05:30
  • 2If She Could Speak03:08
  • 3Jaworski02:35
  • 4Slopez07:09
  • 5End Summary02:50
  • 6Subtitles01:10
  • 7Genesis 1103:35
  • 8Dallass Drake04:00
  • 9Death Do Us Part05:12
  • 10Muse03:25
  • 11Miguel Abburido08:45
  • 12I've Seen My Fate (Appliance Remix)05:41
  • 13Sign Off04:20

extraits vidéo

informations

Produit par Will Haven et Eric Stenman. Enregistré par Eric Stenman. Masterisé par Charlie Watts.

Sorti en CD, cassette, vinyle. Réédition CD en 2006. Disponible également sur bandcamp. Illustration par Jeff Gros.

line up

Grady Avenell (voix, programmation [4]), Jeff Irwin (guitare, programmation [4]), Mike Martin (basse, flûte), Wayne Morse (batterie)

Musiciens additionnels : Jennifer Woodruff (voix [4]), Adam Federico (programmation [4]), Appliance (remix, [12])

chronique

Will Haven c'est une longue histoire, d'amour, de peine, surtout sur ce deuxième album hanté, encore plus qu'El Diablo car encore plus dense, plus "atmosphérique", plus lent, grave, entrainant vers un lieu qui sera connu note après note, restant pour le commun des mortels comme une chambre capitonnée, et pour ceux qui s'injectent du noir comme un lit douillet d'où s'échappent le doux fumet de la satisfaction. Quelle satisfaction ? Celle d'un son rond, de morceaux ni trop longs ni trop courts, d'une voix vomie comme jamais - je n'ai pas de comparatif, Avenell a vraiment une manière d'éructer au bord de l'étouffement qui est inimitable, un peu comme si on lui remplissait littéralement la bouche de billes ou de bonbons trop acidulés et qu'il lui restait un peu d'air pour faire sortir quelques sons curieusement très intelligibles, très bien articulés. Satisfaction de la cohérence aussi : on parle de radio ici, cf. les samples, les petits bruits parasites, mais je crois que ça parle surtout de mauvaise communication, de bruit entre émetteur et récepteur comme dans le schéma de Shannon pour ceux qui connaissent... très bonne réception chez moi car satisfaction de la mélodie, de chansons efficaces, percutantes, étouffantes pour certains ou dansantes pour les autres - au pinacle cette litanie "i've got nothing for you, i've got nothhhiiiiieueuuueehhhn" qu'on retrouve tel un moulin à prière dans "If She Could Speak"... satisfaction du temps qui passe avec ces titres lents, à l'exception de "Jarowski", sorte de punk hardcore à l'ancienne avec sing along et tout, chanson nommée d'après le futur remplaçant d'Avenell au chant - un jour j'essaierai de comprendre le sens de tout cela, cette chanson, c'est X-Files ! "Veux-tu un bout de moi futur remplaçant ? Eh ben je vais te le servir !". Mais ne vous inquiétez pas la suite et fin de l'album ne sera plus qu'une longue plainte toujours ponctuée de parasites, de retours en arrière, de bouts de bruit blanc, pas envahissants mais... omniprésents ? Permanence de l'embrouille, des incompréhensions, des tours sur soi-même, voilà ce que nous propose Will Haven sur cet album se concluant sur l'hymne américain, intitulé "Sign Off", et donc moi aussi je me suis plus ou prou déconnecté sur cet album sorti la veille du "bogue" de l'année 2000, prélude à un nawak croissant illustré comme jamais par ce prophétique WHVN (amen), annonçant la fin de l'écoute et le début du monologue.

note       Publiée le lundi 20 avril 2020

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