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Black Reaper › Celestial Descension
- 2018 • Pest Productions PEST178 • 1 CD digipack
cd 1 • 10 titres • 55:40 min
- 1Prelude - The Second and Left Emanation04:12
- 2Entrance of Acausal Chaosophy06:19
- 3The Lawless Finale - Fall of the Firebringer05:53
- 4Under the Light of Hubur08:03
- 5Acosmic Illumination04:44
- 6Unlimited Self04:06
- 7Reapers from the Past05:45
- 8Life Another Shape of Sorrow (Dismember cover)04:21
- 9Postlude - Three Dark Veils07:27
- 10Moon Circle (hidden track)04:50
informations
Enregistré en 2017
Limité à 500 copies
line up
He (Guitares, Chant), Haemolacria (Basse, Batterie)
Musiciens additionnels : Kakophonix (Violoncelle)
chronique
- black/ death mélodique
Longtemps restée très confidentielle (voir peut-être même quasi-inexistante ?), la scène metal extrême chinoise a depuis émergé assez largement au cours de la dernière décennie, notamment grâce au travail régulier de Pest productions qu’il convient de saluer, car si la qualité musicale fluctue encore beaucoup dans cette scène toujours « jeune », il se démène assez clairement pour promouvoir et distribuer ses artistes. Et encore ici avec cet album de Black Reaper, on peut saluer l’effort de présentation avec un digipack plutôt sympa, pour un premier album d’un groupe méconnu qui n’avait jusque-là sorti qu’un unique EP en 2014 (Flames of Sitra Ahra), dont la pochette bien trop numérique laissait assez facilement deviner le style proposé. Premier constat avec Celestial Descension, même si c’est encore un peu trop générique, ils ont pas mal progressé coté artworks ! Musicalement, le binôme évolue donc dans le black-metal « mélodique » que l’on devine très influencé par les premiers efforts de Dissection, qu’ils reprenaient d’ailleurs sur l’EP précité, et la scène qui a suivi. Une fois passée l’introduction au violoncelle (l’instrument revient à quelques reprises ensuite), on se retrouve donc plongé dans un énorme déluge de guitares et le moins que je puisse dire, c’est que Black Reaper a dû peaufiner son album un bon moment. Porté par des riffs épiques et furieux, Celestial Descension est réellement un disque qui surprend, non pas par son style très balisé, mais par la puissance colossale de ce que nous propose le duo, et même en étant plutôt bon client pour le genre, je trouve qu’on n’a pas si souvent l’occasion de retrouver une telle fougue chez les groupes se revendiquant de l’influence de Jon Nodveit. Seul véritable reproche à adresser au groupe, à mes yeux, le son est très (trop ?) propre, mais compense par sa puissance sur les passages les plus furieux (cf. le blast terrible sur « The lawless finale ») qui contrastent avec les mélodies envoutantes qui constituent le véritable point fort de ce disque que l’on parcourt sans lassitude, jusqu’à cette version pour le moins retravaillée et énergique du « Life, another shape of sorrow », originellement issue de l’album le plus connoté « heavy » de Dismember, et qui vient clôturer la partie « metal » du disque. Etonnamment, le groupe enchaine ensuite un doublé d’outros (11 minutes au compteur tout de même), au violoncelle d’abord puis au piano sur la piste fantôme, en conclusion de ce Celestial Descension qui constitue à mes yeux une sacrée découverte. Les 2 membres semblant être impliqués dans un certain nombre d’autres projets, il ne reste donc plus qu’à espérer une hypothétique suite, qui, avec un peu plus de moyens, pourrait bien les placer aux côtés d’un Thulcandra parmi les leaders de la scène black mélodique, dans son courant le plus fidèle à son influence majeure.
note Publiée le jeudi 16 avril 2020
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