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Rainbow › Rising

cd 1 • 6 titres • 33:43 min

  • 1Tarot woman06:08
  • 2Run with the wolf03:47
  • 3Starstruck04:04
  • 4Do you close your eyes02:58
  • 5Stargazer08:27
  • 6A light in the black08:11

informations

Enregistré en février 1976 au Musicland Studio

line up

Jimmy Bain (basse), Ritchie Blackmore (guitares), Ronnie James Dio (chant), Cozy Powell (batterie), Tony Carey (claviers)

Musiciens additionnels : Munich Philharmonic Orchestra

chronique

"Rising", ce deuxième album de Rainbow place le groupe sur une autre sphère. La différence entre "Ritchie Blackmore's Rainbow" et ce "Rising" est énorme. Pourtant le premier essai était loin d'être mauvais. Mais là, on rentre de plein pied dans cette deuxième partie de décennie avec un album ultra-moderne. Déjà, ce qu'il faut savoir, c'est qu'entre les deux albums, le line-up a été entièrement revu et cela a son importance. Exit les musiciens d'Elf, bienvenue à la rythmique de plomb Jimmy Bain-Cozy Powell. Là, on ne rigole plus du tout ! On oublie les ambiances folk/country du premier album. La différence ici, c'est que le premier disque avait plutôt été enregistré dans le cadre d'un album solo de Ritchie Blackmore, comme une parenthèse dans sa carrière avec Deep Purple, alors que là, "Rising" représente une véritable démarche de groupe et surtout LE projet principal de Ritchie Blackmore. Le contexte est complètement changé, les cartes ont été redistribuées et le résultat est à la hauteur du talent des musiciens. "Tarot woman" et son synthé magique annonce la couleur, du rock ultra-lourd avec un feeling de folie. Franchement, cette entrée en matière de Cozy Powell (qui n'était pas encore spécialement connu à l'époque) est fabuleuse, d'un groove extraordinaire qui te met dans les meilleures dispositions pour un morceau de rock progressif lorgnant vers une rythmique de plomb que n'aurait pas renié Led Zeppelin. Dès ce premier morceau, le niveau est un cran au-dessus. La suite va continuer sur ce rythme de bûcheron sans pour autant être agressif ou rapide avec trois morceaux plus bruts de décoffrage, plus "Classic Rock". Les claviers donnent aussi ce p'tit côté Deep Purple qui apporte toute sa singularité à Rainbow, sa personnalité. Que ce soit "Run with the wolf", "Startruck" ou bien "Do you close your eyes, ces morceaux auraient pu clairement être écrits par le Mk. II des anciens compères de Blackmore, dans un style plus passe-partout que ne l'était "Tarot woman". Et puis aussi, Dio, c'est là où son talent explose. Il n'est plus en faire valoir de Blackmore sur le premier album. Ici, Ronnie se lâche et se met en avant avec son chant si puissant et charismatique. Et que dire de ce "Stargazer" époustouflant ? Il s'agit vraiment de la deuxième pièce maitresse de cet album, épique, avec des côtés proches du monument "Kashmir" de Led Zeppelin. Et dans le même ordre d'idée, le final "A light in the black" est une sorte de mix entre le côté épique, intense et speed de Rainbow avec les solos enlevés de Deep Purple. Bref, Rainbow casse la baraque ici ! Ce deuxième album, plutôt court, 6 titres, à peine plus de 30 minutes, garde encore un aspect progressif et un côté 70's sur une base beaucoup plus puissante et aboutie que par le passé. "Rising" représente les débuts de l'âge d'or du groupe avec une exécution et un style tellement plus efficaces.

note       Publiée le mercredi 8 avril 2020

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Note moyenne        16 votes

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dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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La pochette est une main géante sortie des flots qui brandit un arc-en-ciel. Dans un tel écrin, ce serait dommage d'entendre autre chose que des histoires d'epic-kitsch-fantasy. Dio, le ménestrel-metal ultime: https://www.youtube.com/watch?v=G4YgA0mSF0Q

Note donnée au disque :       
Rikkit Envoyez un message privé àRikkit

Jamais trop compris cette condescendance envers ce genre de gars. Enfin bon, les gouts et les couleurs y parait. Après si tu te tapes des barres sur Rainbow c'est tant mieux hein !

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

L'antériorité n'est pas la base de mon propos. C'est la différence d'effet que déclenche ces deux morceaux qui l'est. L'un me transporte, l'autre me fait rire. Le fils naturel de la Castafiore et de Gollum qui s'époumone devant un Blackmore à dos de dragon qui travaille sa permanente, c'est une autre dimension du sublime.

Rikkit Envoyez un message privé àRikkit

Ou Kashmir le "Stargazer du pauvre", à meme pas un an d'intervalle je considère que ça marche dans les deux sens.

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

« Stargazer », le Kashmir du pauvre, est un des titres les plus cons qu’il m’ait été donné d’écouter dans ma pauvre petite vie. Et, pour cela, je l’aime. Poilade assurée.