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Psudoku › Deep Space Psudokument

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DesignToKill      jeudi 25 novembre 2021 - 17:15
Dioneo      vendredi 3 avril 2020 - 18:09
Klarinetthor      dimanche 12 juillet 2020 - 15:57

k7/cd/lp • 9 titres • 25:26 min

  • 1KCultraVIII_80001:50
  • 2KATASTROFALEjusteringer4:45
  • 3Hq_[LQ]2:26
  • 4spaceBURIEALiz_91:57
  • 5ZpRNVphNtz2:56
  • 6TODesprog_30002:06
  • 7KRISEzettinx.PCM3:42
  • 8EDB-doom2:09
  • 9KOSMIWUE_trapp3:35

informations

"International Space Station 50°40'46,461"N 95°48'26,533"W 5272060m".

line up

Steinar Kittilsen (CPT. Roger) (instruments)

Musiciens additionnels : Ouchsock Panzer (voix sur 1, 2, 3, 6, 9)

chronique

Retour au BRUTAL ! Deep Space Pusdokument nous jette en plein l'épisode où l’équipage se démène en panique pour échapper au trou noir. Faut pousser les réacteurs, envoyer les pelletées d’isotope dans la chaudière du truc – le vaisseau, là, la station, pas sûr du nom que ça peut porter (en plus je pense qu’un truc doit déconner dans les instruments, on a dû arriver sur un plan parallèle, une dimension – pour 2037, la technologie a un drôle d’air).

Bref, trêve de métaphore – après tout cette musique génère déjà en soi son flot bien serré d’images, de flashes, de sensations. Son trip bien singulier – au sens du voyage (dans l’espââââce donc, comme l’autre, le psyché, ce qui arrive quand t’en a pris sans consulter la posologie). Deepspace Psudokument sonne cru, brut – plus que le Planetarisk Psudoku sorti trois ans plus tôt, plus même que l’initial Space Grind. De celui-là (Space Grind), il reprend en partie – en plus donc de la brutalité, du goût du rythme au-delà du rouge à peu près tout le temps – la préférence pour des morceaux courts, en dessous des trois minutes. (Mais pas sur toutes les plages – une sur deux, à peu près). Parce que : GRIND. De Planetarisk, il ramène le sens d’un certain jazz bizarre, cramé, seventies (funk, fusion…) trempé aux alliages blindés, alourdi, la propulsion augmentée en conséquence. Parce que : SPACE. (Parce que psyché, j’insiste – encore plus sur celui-là). Ah ! Et puis les voix – toujours aussi crétines et onomatopées – se diversifient un peu. (Sur TODesprog_3000, ça part même dans une espèce de chant black (metal, pas great black music, ce coup, je veux dire)). C’est un invité, d’ailleurs, qui s’y colle, cette fois, sur cinq des neuf titres.

Avec tout ça, dites-voir, ce troisième album, ce ne serait pas celui des trois qui irait des fois le plus loin ? Le plus « complet » ? Celui qui trouve son « équilibre » en jouant le mieux avec ses deux extrêmes, en simultané, continue, alternances (euh…) quantiques ? (Le jeu complexe, véloce et pas droit, trop rapide pour l’œil ; le caractère rugueux du son – pas aussi sale, punk, ici, que dans Parlamentarisk Sodomi ou Brutal Blues, autres projets du gars, mais qui tend vers ça plus qu’avant). Pour moi, oui. Gros oui, même, comme on dit. Ce truc qui devrait m’assommer – trop de gnons des éons, l’impression d’être pris dans un de ces shoot them up de l’extrême, qui rendent fou (j’ai oublié le terme technique – le genre où c’est impossible de cligner des paupières sans se faire rétamer, où chaque mouvement doit se faire au micromètre sinon… GAME OVER) ; rétro-futuro-gaming qui éclate les manettes et la carpiens… Mais voilà : c’est addictif comme lesdites saloperies, aussi. Aussi jubilant dans son épuisante hystérie. Aussi taré dans la maîtrise à quoi parvient le Captain, sur ces neuf plages en scrollings multi-synchronisés. On s’en prend plein la carcasse, on douille d’un bout à l’autre (même quand ça ralentit un poil sur EDB-doom – comme-son-nom-l’indique, ça en profite pour s’alourdir, en retour). Mais arrivé au bout, on trouve que c’était trop court. … « URGH ».

note       Publiée le vendredi 3 avril 2020

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo  Dioneo est en ligne !
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Bordel, le mec a fini par monter une version live de son truc...

Message édité le 28-03-2024 à 12:22 par dioneo

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Merci beaucoup Dioneo, j'écoute tout ça et je te redis !

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Hmmm, difficile de trouver des choses vraiment "semblables", mais si tu par exemple tu as accroché à an Albatross, y'a moyen que Batlaj te causent ; y'a pas la dimension "interstellaire" de Psudoku mais dans le registre perchitude et synthés frénétiques qui finit par générer une espèce de perception hallucinatoire en poussant le truc "trop" loin, c'est pas mal du tout. Sinon, produit par le deuxième mec de Brutal Blues, justement - le batteur Anders Hanna - tu as Freddy the Dyke, pas grind pour le coup mais bien taré aussi, rythmiquement entre autres (je les ai vus un coup sur scène, le batteur est assez incroyable, il joue VRAIMENT tout ce que tu entends sur le disque), le truc qui t'arrache bien les synapses en même temps qu'il te récure les conduits auditifs.

Message édité le 06-12-2021 à 09:11 par dioneo

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@Dioneo : Oui celui-là même! J'aimerai bien trouver d'autres groupes dans le genre mais j'ai fait choux blanc... Des idées?

J'ai déjà écouté les projets du bonhommes (Brutal Blues qui y ressemble), An Albatross, The Locust...

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@DesignToKill : Si tu parles bien de Report From The 10th Dimension, ouep, il est bien bien barré aussi, un côté "toujours plus loin", c'est sûr, chez le gars... En version physique (LP) c'est en fait un "split" avec sur l'autre face une démo de Parlamentarisk Sodomi (qui est en réalité le même gars en mode grind pas spatial pour un kopec et son bien cradoc). Un doublé parfait pour les matins difficiles, donc.

Message édité le 01-12-2021 à 17:16 par dioneo

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