Cloud Rat › Pollinator

Pour tous les enfermés, ils ont inventé l'anxiolytique ; les autres ont réfléchi deux minutes et ont créé le grindcore, et les batteurs surexcités. C'est le cas de Cloud Rat qui vaut surtout donc pour son batteur ; ce son de batterie, il me botte, il me botte tellement que je fais des bonds chez moi, je suis à cheval ouais ! Entre deux mondes, celui des images internes, où là je galope comme un con à dos de méca-mammouth à la recherche de l'épice perdue ; et à cheval sur le réel où mon entourage me voit d'un autre œil depuis que j'essaye de faire du saut d'obstacle assis sur ma chaise, je galope : j'ai déjà détruit deux portes ! Trois tables bordel ! Enfin, je disais, ils ont pondu le grindcore, ici c'est la version voix de moufette, riffs qui core qui épiquent, les guitares qui font des arpèges de dingue, les guitares qui font du train fantôme, et un batteur type Brutal Truth ! J'ai encore cassé un verre putain ! Mais c'est ça qu'il faut pour se libérer ! Oublier les murs ! Se fracasser la gueule sur la poutre ! Manger ses morts ! On va y arriver ! Et vous ajoutez à cela la dépression, Thoute celle que j'aime, vous avez là juste ce qu'il faut pour compter encore 666 fois sur vos doigts avant la tombée de la nuit, en pleurant, avec les dents qui grincent et les mains qui saignent.