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Kiss My Fist, Salem's Lot, Poor Alice Studios, The Tree House, Cyberhaus, USA
Larry Rainwater (chant, guitare, clavier, basse, batterie), Linda Patti (clavier, chant), Ron Fryberg (guitare), Clint Sand, Matt Collord (guitare), Dee Maden (batterie, guitare)
Ex Voto, voilà un nom qui claque bien à mes oreilles…Très belle notion aussi que cette idée de laisser une offrande en remerciement (c’est fou la puissance de nos amis imaginaires; du moins profitons-nous de parfois de fort belles traces de ces actes de dévotion). J’ignore si ces Américains ont exprimé des voeux , eux qui se situent plutôt dans les seconds couteaux de la scène de Los Angeles. Ce deuxième essai (qui a tous les ingrédients d’un travail solo) surprend d’emblée par rapport aux enregistrements précédents, non que le combo ait viré rap ou nu metal mais comparé au style deathrock/goth rock connu, cette espèce de mixture gothic rock/trip hop mal mixée dégage des remugles peu appétissants à l’ouverture du sachet. Une écoute plus attentive révèle que rien n’est si simple mais effectivement, ces rythmiques programmées aux sonorités de merde flinguent pour moitié le potentiel de morceaux pas si mal écrits. Il se dégage même quelque chose de limite niais de certains d’entre eux (‘Heaven’s in your eyes’); d’autres se trouvent sauvés par un chant plus caverneux et des accords de guitare plus marqués (‘Say a payer for the dying’) et une infime portion se suffit de l’option dark wave (‘Sister Machinegun’, plutôt bien goupillé dans son habillage de claviers, idem pour ‘Is the water cold in heaven ?’, le point fort de cet album). Une fois terminée la séance d’épouillage pour tenter de détecter chaque composition apte à donner du corps à ce disque, force est d’admettre que globalement il sonne bien terne. Souvent dépouillé dans les orchestrations, reposant sur une programmation pas 100% maîtrisée et des sons lambda, faible, desservi par un mixage moyen et une conviction moyenne elle-aussi, il s’écoute assez péniblement, rarement d’une traite car on se lasse vite. Encore des mecs qui se sont laissés emballer un peu rapidement en découvrant la magie des boîtes à rythmes, du coup, voilà une galette de leur discographie qu’on zappera aisément. La luminothérapie, ça ne réussit pas à tout le monde. 2,5/6
note Publiée le vendredi 27 mars 2020
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voilà: http://www.lulu.com/shop/mikey-bean/phantoms-the-rise-of-deathrock-from-the-la-punk-scene/paperback/product-24320734.html
Un livre sur le deathrock ? Je serai curieux d'en connaître la référence, merci d'avance.
Etonnamment, dans un livre sur le deathrock que je suis en train de lire, Ex Voto étaient parmi les premiers du genre à travailler avec une boîte (assez coûteuse à l'époque); il semble que Larry ait beaucoup travaillé pour apprendre à s'en servir. Après, ils avouent aussi avoir toujours été passionnés de production et avoir écouté intensément le travail de producteurs tels que Jellybean Benites par exemple...Beaucoup de danse music aussi, ce qui explique peut-être ces sons merdiques dont ils semblent satisfaits ?
Je ne connais que "Falling apart" (VA American gothic) mais j'ai bien que cela ne soit le seul (très) bon morceau du groupe.