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Vallenfyre › A Fragile King

cd • 11 titres • 41:48 min

  • 1All Will Suffer04:09
  • 2Desecration04:56
  • 3Ravenous Whore03:02
  • 4Cathedrals of Dread03:52
  • 5As the World Collapses03:13
  • 6A Thousand Martyrs03:24
  • 7Seeds04:45
  • 8Humanity Wept02:18
  • 9My Black Siberia03:49
  • 10The Divine Have Fled03:41
  • 11The Grim Irony04:39

informations

Enregistré par James Dunkley Mixé et masterisé au Parlour studio (Northampton)

Morceau bonus sur l'édition vynil : Majesty Dethroned

line up

Adrian Erlandsson (Batterie), Gregor Mackintosh (Guitares, Chant), Hamish Hamilton Glencross (Guitares), Mully (Guitares), Scoot (Basse)

chronique

Les membres de Paradise Lost n’ont jamais été du genre à s’éparpiller, si on excepte la présence ces dernières années de Nick Holmes chez Bloodbath, et il aura fallu attendre 2011 et ce premier LP de Vallenfyre pour finalement voir Greg Mackintosh faire ses premières infidélités à l’institution britannique. Initié dans des circonstances initialement pour le moins rudes, le projet était à l’origine pour le guitariste un exutoire consécutif au décès de son père, puis est finalement devenu un moyen de revisiter ses premières influences doom, death et même… crust, épaulé par un line-up de potes donnant à l’ensemble un air de « supergroupe » des anciennes gloires de l’époque Peaceville records (My Dying Bride, At the Gates). Avec son lot de surprises car si la touche doom/death mélodique à laquelle on pouvait s’attendre est bien présente tout au long de l’album, dont ces harmonies déchirantes caractéristiques, le britannique aligne en effet ici un pavé de noirceur qui s’éloigne parfois de son style classique, et joue avec les contrastes en se rapprochant de ses influences de toujours, notamment les Entombed, Autopsy… voir même Morbid angel au détour de quelques riffs particulièrement brutaux (cf. le démarrage tonitruant de Ravenous Whore)… et c’est bien dans ces incursions death vintage, portées par un son énorme mais néanmoins très organique, que Vallenfyre puise sa force. Plus que désespéré, l’album se veut morbide, et on découvre pour l’occasion le growl impitoyable et très expressif de Mackintosh… ainsi que le jeu de batterie d’Adrian Erlandson qui se fait ici très punk/hardcore, et insuffle une dynamique particulière à l’ensemble. Alors oui, tout ça faiblit un peu sur la seconde moitié du disque où quelques titres se font un peu plus génériques (A thousand martyrs, My black sibera), mais quand la sauce prend, comme sur le terrible Desecration ou l’expéditif Humanity wept, on distingue toute la sincérité du projet, certainement conscient de ses limites, mais terriblement immersif dans ses moments inspirés.

note       Publiée le jeudi 26 mars 2020

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    commentaires

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    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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    J'étais passé à côté, mais Hamish a monté un autre groupe de... doom, Godthrymm, qui est vraiment excellent, dans une optique Paradise Bride de premier ordre, avec des idées mélodiques à serrer les mâchoires

    Note donnée au disque :       
    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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    Fhtagn !! (Comme on dit chez ton cousin)

    TWB Envoyez un message privé àTWB

    Là, on peut parler du retour des Grands Anciens :D

    Raven Envoyez un message privé àRaven
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    ALLÉLUIA MES FRÈRES !!!