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Cannibal Corpse › Vile

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EyeLovya      jeudi 19 mars 2020 - 23:37
Karamazov      mercredi 18 mars 2020 - 18:58
born to gulo      mardi 17 mars 2020 - 15:54
Rastignac      mardi 17 mars 2020 - 15:19
Dead26      mardi 17 mars 2020 - 16:04
inarkham      mardi 17 mars 2020 - 17:45

cd • 11 titres • 37:38 min

  • 1Devoured by Vermin03:13
  • 2Mummified in Barbed Wire03:09
  • 3Perverse Suffering04:15
  • 4Disfigured03:49
  • 5Bloodlands04:21
  • 6Puncture Wound Massacre01:41
  • 7Relentless Beating02:15
  • 8Absolute Hatred03:06
  • 9Eaten from Inside03:43
  • 10Orgasm Through Torture03:42
  • 11Monolith04:24

informations

Enregistré et mixé par Scott Burns au Morrisound, Tampa, Floride, Etats-Unis. Masterisé par Mike Fuller au Fullersound, Miami, Floride, Etats-Unis.

Sorti en cd, cassette, avec deux illustrations, l'une censurée, l'autre non. Illustration par Vincent Locke. A noter une réédition CD remasterisée et DVD live (Berkeley, 1997) en 2007 par Century Media.

line up

Rob Barrett (guitare), Jack Owen (guitare), Alex Webster (basse), George "Corpsegrinder" Fisher (voix), Paul Mazurkiewicz (batterie)

chronique

1996, l'heure est grave. Suite au fabuleux "The Bleeding" qui reste à mes yeux la perle de leur discographie, Le Grand Glaireur se fait jeter, officiellement parce que sa voix part en couille et son comportement aussi ! Résultat : on va embaucher aussi sec le beugleur de Monstrosity. George est peut-être un poil moins cannabinomane, mais il a un cou bien plus musclé pour le headbanging, et ce sera un bon client pour les intervieweurs de métal, par sa fraicheur et son côté franchement bonhomme - et puis, il rappellera à qui veut l'entendre sur l'internet que La Horde : c'est mieux, et ça on ne pourra jamais assez le répéter. Peut-être. Donc ! "Vile" c'est l'album rebond, l'album post-quelqu'un ; la suite de la carrière de Barnes étant bien plus désastreuse, finalement, on se dit que le changement de poney était bien vu ; mais c'est facile ! C'est facile de dire tout cela après hein ! N'empêche, c'est un bon album Vile, qui fut sublimé chez moi par le visionnage en primeur du DVD "Live Cannibalism" où des morceaux issus de cet album retournaient les pits bien comme il faut. Bon album de Cannibal Corpse sportif, on sort vraiment du glauque à tout prix qui a bien marqué, qui a marqué pour toujours ce groupe - et c'est comme ça qu'on se dit que c'était quand même bien la bête à Barnes ce bouzin jusqu'à présent... Les pochettes ont beau être toujours immondes, il manque cette dégueulasserie épaisse qui faisait la caractéristique des premiers albums. Ici, c'est catchy, son bien propre, hit music only (Devoooooooord ! badadabadaddbabeuharraarggg !) (par exemple) ; ça roule des mécaniques à mort ; "Perverse Suffering" me fait penser de loin à du Brutal Truth tellement ça rebrousse la canine avec une bonne branlée de notes ; les Deicide de l'époque ne sont pas loin non plus, on reste dans un death qui joue des coudes de métal ; quelques petits retours en arrière font du bien - les glouglous de basse en mode mid tempo avec des glaires par dessus qui miment les larves de mouche qui te tombent dans la gorge ("Bloodlands"), "Relentless Beating" va inspirer ceux qui foutent des coups de poings dans des filets de volaille, morceau à rapprocher de la folie version slasher de "Orgasm Through Torture" - ben voilà comment je le qualifierai ce "Vile" : c'est plus "Halloween" de Carpenter que "Street Trash" de Muro, vous voyez ? Non ? Ah, merde, euh... c'est plus un micro-onde qu'un méchoui à la broche ? Mouais. Écoutez par exemple la différence entre "Tomb of the Mutilated" et "Vile" et si vous y êtes sensible, vous sentirez que le cuivre est plus liquide ici, moins caillé que précédemment, que l'hémoglobine était présentée façon boudin et qu'ici, le flux est tendu et... maitrisé ? Orienté pour éclabousser le public ? Bon, j'arrête les comparaisons, de toute façon on ne peut pas vraiment dire du mal de cet album, et c'est peut-être l'une des meilleurs transitions, ou grosse cassure bien gérée dans l'histoire de ces tripotées de groupes gorets du début des années 1990 - après, quand même, une sorte d'âge d'or qui est déjà derrière dans les cœurs. D'ailleurs, à chaque fois que je regarde par la fenêtre j'y pense, et je pleure, vous voyez comme je suis sensible...

note       Publiée le mardi 17 mars 2020

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Possib', néanmoins (ou logiquement...) c'est le plus crado fait avec Georgie boy.

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