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Hüsker Dü › Eight Miles High

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Klarinetthor      mercredi 18 mars 2020 - 00:22
Dioneo      mardi 17 mars 2020 - 13:24

vinyle 7" • 2 titres • 6:25 min

  • 1Eight Miles High3:56 [reprise des Byrds]
  • 2Masochism World2:59 [live]

informations

Eight Miles High : enregistré par Spot aux Total Access Recording Studios. Masochism World : enregistré et mixé live au Royal Albert Arms (Winnipeg, Canada) par Keith Peterson. Produit par Hüsker Dü et Spot.

line up

Grant Hart (batterie, voix), Bob Mould (guitare, voix), Greg Norton (basse, voix)

chronique

Hüsker Dü qui reprend les Byrds… Surprenant ? Eh bien on a beau savoir que les mecs ne s’en tenaient pas à leur pré carré punk hardcore, dès avant le fameux Zen Arcade, j’avoue : la première fois que j’ai ouï ça (un jour de l’an tard dans la nuit et dans l’éthyle… merci à la potesse qui nous avait fait le coup), ça m’a fait bizarre. Et bon, tant mieux : c’est de là, après tout, que j’avais décidé de tout réécouter – ce qui avait précédé ledit Zen ; ce qui avait suivi – d’une oreille fraîche. DONC. Les Byrds : groupe de Los Angeles passé de quasi boys-band, tentative de réponse aux Beatles vers 1966, à groupe en cinq dimension, explorateurs psyché, countrymen cosmiques (bon… la fin de l’histoire est moins glorieuse mais passons, il s’en sera fait de belles, avant… et d’inattendues donc). Hüsker Dü : trio parti hardcore et pas pour la blague (Land Speed Record, bien-sûr… mais si jamais : Everything Falls Apart, Metal Circus… Non : ça n’a rien de « disques transitoires », ce ne sont pas – du tout – des en-attendant…). Et de là, glissant vers où ils ont voulu. Un homme au centre, chez les Byrds (Roger McGuinn), qui s’était entouré d’autres (pas n’importe qui… Crosby, un temps, Gram Parsons, pour le virage stetson… de moins connus mais essentiels genre Chris Hillman) ; congédiait, en cherchait d’autres… Des types qui travaillaient sans cesse. Une véritable unité tierce, chez Hüsker Dü – ce sont ces trois-là, Hart/Norton/Mould, du début ou presque (dès le premier single officiel, en tout cas) à la fin. Des types qui travaillaient – aussi. Une ambition, en commun – organique, pragmatique, pratiquée sur la brèche. (Et… oui, d’accord : dans les substances et les liqueurs, chacun dans son époque). BREF. Cette version d’Eight Miles High – des Byrds, par Hüsker Dü, donc – est ramassée. Touffue, pourtant, les lignes aussi intriquées que sur l’originale, la Flying V gerbant des scories de Mould à la place de la Rickenbecker 12 cordes (en réalité pas moins saturée même si tout autrement) de McGuinn. De l’expé trapu, cagneux (c’est relatif, d’accord, « l’expé » ; n’empêche, ça a dû leur faire bizarre, aux rasés qui venaient chercher du tout-venant HC certifié/scellé…) – qui ne quitte pas le groove tempo casse-nuque (le « drive ») mais déchiquette l’enveloppe du son (avec Mould qui égosille l’hymne à la planance – « And when you touch down/You feel that it’s… stranger than known » … Eh ! Jure ?). Et puis pour déjà conclure, une prise live, d’une chanson alors inédite – elle sera sur Zen Arcade, justement, la version studio. Son crade – de live punk hardcore. Mélodie sous la crasse. Retour à la normale, alors ? (Serait-ce « la leur »). Ouf ? Eh… Mais vous avez vu ce titre, là, chelou – le Monde du Masochisme, pas trop straightedge ni trop Front Agnostique et Cie. (bon, bon… « no pain no gain », d’accord ; mais je ne crois pas qu’elle dise par-là la même chose, cette scène alors en train de sortir tout droit des salles où ça poussait de la fonte…). Et puis bon… Il faut voir dans quoi, bientôt, ça allait s’imbriquer, ces même pas trois minutes qui n’avaient l’air de rien.

note       Publiée le mardi 17 mars 2020

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