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Melvins › Joe Preston

cd • 3 titres • 27:32 min

  • 1The Eagle Has Landed1:58
  • 2Bricklebrit2:36
  • 3Hands First Flower22:58

informations

Enregistré par Jonathan Burnside au studio Razor’s Edge, San Francisco, Californie. Mixé par Jonathan Burnside et Joe Preston. Produit par Jeff Brangley.

Peinture, graphisme, design… : Harvey Bennett Staford. Co-édition Boner/Tupelo Recording Company.

line up

Joe Preston (voix, chapman stick [sous le nom de Salty Green] sur Hands First Flower), Denial Fiend (batterie [hellish crossfire on wooden coffins])

chronique

Celui du bassiste – des trois EP sortis ensemble, pastichant les pochettes des albums solos des membres de Kiss. Peut-être le pire gag des trois disques, sur la première piste : craquements de bois dans la cheminée façon bande de relaxation new age, cassette de jazz-cocktail passée sur un dictaphone lo-fi, et un insupportable mioche qui chougne – rien d’autres, les un peu moins de deux minutes que ça dure. La deuxième plage fait blague aussi mais… Un truc commence à déconner ! Le son a quelque chose de sciemment salopé – à la fois aplati, comme tiré vers l’artificiel, les textures synthétiques (alors que ce sont à priori les habituelles guitare/basse/batterie). Tordu, le bidule – une espèce de décalque assez convaincant des trucs les plus (hum… euh) arty des Butthole Surfers, ou de l’album solo expé-canin de leur guitariste sorti l’année d’avant (The History of Dogs, donc). C’est encore très court. Ça va sûrement encore tourner cou… Oh ? Oh oh… Voilà qu’un gros machin s’avance maintenant par reptation – apparait d’abord lointain, agitation à peine visible au fin fond de l’horizon. Puis se met à bouffer le ciel comme un Blob – en grandissant lentement, lentement… Avalant les bagnoles, les turnes, les immeubles – les champs, les rats, les chats, les chiens, les opossums, les mainates, les blattes, les habitants (de tous poils, plumes, chitine… on ne va pas se refaire tout le Buffon, non-plus). Bonne grosse enflée drone-doom qui obscurcit, vicie l’atmosphère à mesure, nous plonge dans l’extinction des feux au pas de sa mesure, en écrasant ce qui se présente. Twister Géant au ralenti refilmé puis ralenti puis refilmé puis ralenti puis… ALLEZ ! Vous aurez pigé. De quoi se rappeler que le mec joue aussi, entre autre, sur Extra-Capsular Extraction de Earth (sorti l’année d’avant aussi, celui-là). (Et plus tard sur White1 et 2 de Sunn O))), puis d’autres d’eux, dont celui avec Boris ; et sur un Harvey Milk, bien après ; et sur… C’EST BON ! Pigé-bis). Et alors ? Bah c’est lourd, donc, épais – et bon. Pas trop du Melvins, d’accord… Et de fait on se demande un peu ce que ça vient foutre là – cette piste qui se tient, et mieux que ça, pour conclure ces triplés par ailleurs pas mal pour rien, qui-sert-à-rien. Je garde les trois, allez – parce que pochettes etc., on est un peu fétichiste, parfois (et ces gars-là le savent bien – et on voit bien avec ce genre de sorties que ça ne date pas d’hier, leur goût de jouer avec ça). Allez hop, peu importe : celui-ci a de la substance et j’y reviens quand j’ai ce genre de dalle. C’est tout ? Eh oui : c’est déjà ça mais cette fois, c’est tout.

note       Publiée le vendredi 13 mars 2020

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Note moyenne        5 votes

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Pas faux pour Le Moignon.

Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Ah, jamais vu Dead Pool, je ne peux donc que te croire sur parole... (Et. Pour moi il a toujours eu la tronche d'un éminent José Marteleur, le Preston, sur ce.tte photodessin...).

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Il est d'autant plus parfait pour lui confier sa mauvaise humeur, que sa pochette a la ganache du barman dans Deadpool.

Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Parfait pour accompagner la pose de paille de fer, tordu en quatre dans le placard sous l'évier (en maudissant les occupants précédents bien plus que les rongeurs - qui font après tout juste leur vie de rongeurs, aussi relou que ça puisse être de devoir tout mettre en bocal etc., alors que concernant les autres, ils ont juste sagouiné tout le taf dans la maison, jusqu'au moindre detail... "Vous appelez ça dès travaux, vous ?! Moi j'appelle ça de la MERDE !! ". Bref, il colle bien aussi à la mauvaise humeur avec raisons pragmatiques donc, ce disque, quoi).

Message édité le 29-08-2023 à 10:53 par dioneo

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Oui pour cette plage - encore que je ne balance rien à la poub' pour autant (d'autant que j'ai pas ces disques)... Toujours non pour les deux autres, pour ma part. J'ai beau aimer parfois les trucs "pas comme d'habitude" des gens que j'écoute, les EP Buzzo et Crover, j'en pense toujours à peu près rien (cf chros si on tient à s'informer des détails de cet à peu près rien).

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