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Pink Floyd › Meddle

cd • 6 titres

  • 1One of these days
  • 2A pillow of winds
  • 3Fearless
  • 4San Tropez
  • 5Seamus
  • 6Echoes

informations

Air studios, EMI studios, Abbey road studios et Morgan Studios, Londres, 1971

line up

David Gilmour (guitares, chant), Nick Mason (batterie), Roger Waters (basse, chant), Richard Wright (claviers, chant)

Musiciens additionnels : Seamus the Dog (chant [5])

chronique

Sorti en novembre 1971 soit un peu plus d'un an après le monumental "Atom heart mother", "Echoes" propose un structure assez semblable avec 6 morceaux dont le dernier occupe à lui tout seul une face entière. La musique du groupe s'est depuis le dernier album fortement simplifiée. Oubliés les choeurs majestueux, les cuivres grandioses, les expérimentations électroniques, le floyd revient a une expression délibéremment plus pop/rock. Ce qui n'empêche pas l'album de commencer très fort, un peu comme un road movie endiablé avec "One of these days". Ce morceau, pas du tout représentatif du reste de l'album, est vraiment ultra efficace et réussit à scotcher l'auditeur sur place pendant plus de 5 minutes ! Ensuite on trouve 4 titres très acoustiques : "A pillow of winds", "Fearless" et son passage de "You will never walk alone" (hymne bien connu des supporters britanniques), "San Tropez" et "Seamus". On arrive enfin au sixième et dernier titre, aussi beau qu'il est long (plus de 23 minutes). La guitare de gilmour y est d'ailleurs pour beaucoup. "Echoes" est vraiment un morceau magnifique, ultra abouti mélodiquement, structurellement bien matrisé, tout est ici lumineux. Lumineux comme du cristal.

Très bon
      
Publiée le lundi 19 août 2002

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Note moyenne        120 votes

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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One of these days bordel... LE crescendo de la mort ! Deux lignes de basse qui tuent pour le prix d'une.

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Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Mmmm, moi ce 'Echoes', c'est comme un Clown Blanc qui vient te prendre par la main, te dire que ce n'est pas grave d'être triste, que ça va aller, qui t'emmène un peu hors du monde, une vraie bulle de sérénité un peu grise qui me transporte dès que le chant entre en piste... Effet madeleine de Proust ? Je ne sais pas mais il est vrai que depuis que je suis gamin, j'ai toujours été subjugué par cette voix comme venue d'ailleurs quand j'écoutais le Floyd chez ma marraine. Je n'ai découvert le grand Syd que plus tard, quand j'avais 16 ans...

Message édité le 30-09-2025 à 13:45 par Shelleyan

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Yes, parlons-en…..non, je plaisante.

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Alors Genesis j'ai très (très) peu écouté, toutes périodes confondues. Et comme avec Yes (sans quand j'aie forcément trouvé leurs musiques "semblables", je précise), les quelques tentatives, à des années d'écart parfois, m'ont toujours laissé dehors. Alors que Caravan - même For Girls Who Grow Plump in the Night, par exemple, pas trop apprécié par Proggy en ces pages - j'accroche souvent bien. Idem pour Gentle Giant - chez qui pour le coup les influences "classiques" (ou baroque/renaissance) sont pourtant très directes, mêlées à un rock par moments presque "basique". Peut-être encore une fois parce que je n'entends jamais chez ces groupes une tentative de faire Grand Œuvre sans s'autoriser jamais la moindre Risette ? (Serait-ce avec davantage de modestie que chez Waters, oui, ce n'est peut-être même pas la plus grosse part de la question).

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Et aussi par souci du détail, je n’aime pas ce disque mais c’est très loin d’être le pire de PF. J’ai essayé de réécouter The Wall récemment. En fait, j’ai réussi mais il m’a fallu quatre tentatives pour arriver au bout, saucissonné. Ça, vraiment personne n’arrivera à me faire changer d’avis: c’est de la merde qui n’a même pas la force de sentir la merde, une poubelle parfaitement aseptisée.

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