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John Zorn › Midsummer moons

  • 2017 • Tzadik TZ 8354 • 1 CD digipack

cd • 10 titres • 42:20 min

  • 1Sliver'd in the moon's eclipse04:56
  • 2Moonlight revels03:57
  • 3The envious moon05:24
  • 4By moonlight at her window sung03:42
  • 5This lanthorn03:06
  • 6Ill met by moonlight04:14
  • 7Moon take thy flight03:26
  • 8And the wolf behowls the moon03:44
  • 9Moonbeams04:01
  • 10Wand'ring moon05:42

informations

Enregistré les 13 et 14 mars 2017

line up

John Zorn (compositeur), Gyan Riley (guitares), Julian Lage (guitares)

chronique

  • guitare classique

Pendant le dernier passage des Bagatelles de John Zorn à Paris en juillet dernier (cf. le report de (N°6) dans ces pages), l'une des formations qui a eu droit à ses 20 minutes de jeu était constitué par un duo de guitares classiques, Gyan Riley et Julian Lage. Bien que rafraichissant, ce ne fut pas le set de la soirée qui m'a particulièrement marqué ce soir-là, loin de là. Je n'ai pas spécialement accroché à leur musique. C'était donc avec une certaine appréhension que je découvrais ce "Midsummer moons" quelques semaines après ce concert. Ce disque, c'est près de trois quarts d'heure de guitares classiques, dans un style très mélodieux. En fait, il faut vraiment bien comprendre que le titre de l'album ainsi que sa pochette tapent en plein dans le mille niveau ambiance dégagée par l'album. Il est parfait pour les longues soirées chaudes d'été, au clair de lune, avec ces sonorités folkloriques, ces ambiances sombres mais chaleureuses. Ces arpèges sont langoureux, romantiques. Ils font voyager, en Espagne, en Écosse, en Irlande, en France, en Italie, et c'est beau ! Oui, vraiment, j'en suis le premier étonné, mais j'aime beaucoup cet album. Pour une soirée calme, posé dans son salon, c'est le disque parfait. L'écoute est limpide, le disque est constant, sur un même rythme, sans à coups (chose rare chez Zorn). Ça me rappelle les instrumentaux de Yes avec Steve Howe et sa guitare sèche, ainsi que certains de Black Sabbath ou dans une moindre mesure Led Zeppelin. Mais là où ces monstres du rock des années 70 utilisaient ces morceaux comme de petits intermèdes, ici, c'est le cœur de ce qui nous intéresse. Et c'est admirablement bien composé, amené, arrangé. Certes, il n'y a pas spécialement de diversité, les morceaux se ressemblent quand même pas mal, mais ça passe super bien, on sent une vraie complicité entre les deux protagonistes. Franchement, je suis très surpris par l'écoute de cet album, je m'attendais à quelque chose d'ennuyeux et de redondant, et en fait, pas du tout ! Ici, on voyage sans bouger de son canapé ou de son transat, on se détend, les doigts de pied en éventail, le soir sous la lueur de cette lune qui éclaire doucement la nuit paisible. Une petite accalmie où le temps semble s'être arrêté dans ce monde qui va à toute vitesse...

note       Publiée le jeudi 13 février 2020

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    Potters field Envoyez un message privé àPotters field

    Un de mes préférés de ces dernières années. On retrouve ce même duo sur l'un des disques du dernier livre de Masada d'ailleurs.