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Archgoat › Angelcunt (Tales of Desecration)
- 1993 • Necropolis records NR-001 • 1 LP 33 tours
vinyl 33t • 7 titres • 13:33 min
- 1Intro (Invocation)01:05
- 2Rise of the Black Moon02:38
- 3Death and Necromancy03:03
- 4Soulflay02:35
- 5Black Messiah02:38
- 6Jesus Spawn01:09
- 7Outro (The Prophecy)00:25
extraits vidéo
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enregistrement
Enregistré et mixé au Music Box Studio, janvier 1993. Produit et enregistré par Riddo Ridberg. Mixé par Archgoat et Riddo Ridberg.
line up
Lord Angelslayer (basse, voix), Ritual Butcherer (guitare), Blood Desecrator (batterie)
remarques
Réédition vinyle en 2005 (Blood, Fire, Death), 2011 (Altar of the Black Ram), 2016 (Debemur Morti Productions). Réédition cassette en 2009 (InCoffin Productions). Réédition CD en 1999 (Necropolis, en split avec "Messe des morts" de Beherit) et en 2015 (Debemur Morti Productions). Illustration par Thorncross.
chronique
Archgoat, groupe finlandais, formé à la fin des années 1980 fut avec, allez, Beherit ? Un de ces groupes black / death / bourrin au possible qui continue de me fasciner à travers les âges. Ce groupe, comme bien d'autres (heureusement ?), a eu la chance d'avoir eu une vie très courte, s'il ne s'était pas reformé presque dix ans après la parution de ce premier EP, qui semble rester la quintessence de leur son, de leur esthétique et de leur jusqu'au boutisme. Un bouc qui viole un ange inconscient sur un autel, en lui enfonçant une croix à l'envers dans le bide - je ne sais pas si on peut faire plus explicite que ce coup de crayon de Christophe Moyen ! Voix grasse, son vulgaire et sur-tendu, sur-exposé, crépitant, et en même temps tranchant, gluant : Angelcunt est un organe palpitant. Car 13 minutes 33 d'une densité pareille ça ne court pas les rues (ou très rapidement) et ça me fait dire que c'est peut-être le format le mieux adapté à leur dégueulasserie fétichiste, pleine d'excrétions, de blasphème et tout simplement de jouissance contre tout ce qui est annoncé comme devant Être dans ce monde qui n'arrête pas d'échapper aux doigts des nomades que nous sommes ; concepts et considérations qui seront cloués dans nos corps par ceux qui sont les plus malins, ordonnant aux alentours, puis au monde entier ce qu'il faut faire, ce qu'il faut payer pour vivre, survivre, et encore mieux : ce qu'il faut donner de soi pour ne pas griller en enfer pour l'éternité après le dernier souffle d'une vie passée à souffrir au nom de quelque chose de grossièrement monté de toute pièce ! Et en plus on kiffe ! On adore ! On s'ébaudit ! On lève les mains au ciel ! Ça me fait extrapoler, mais pour moi ça veut dire que cette musique est pleine de qualités malgré tout l'aspect frustre qu'elle peut montrer. C'est méchant, c'est gueulard, c'est vivant en fait, et ça me fait fourmiller un tas de choses de partout, et pi voilà quoi ! Le groupe s'essayera ensuite à un album longue durée qui fera PLOUF à cause, encore (?), d'un label avec qui ça n'a pas fonctionné. Celui-ci ne sera édité que bien plus tard sous le nom de : "Angelslaying Christbeheading Black Fucking Metal". Oui. Tout Simplement. Et donc, sur cette chute, le groupe disparaît tel un génie sorti de sa lampe. La suite : ben cliquez sur les chroniques bon dieu !
note Publiée le dimanche 9 février 2020
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- Rastignac › Envoyez un message privé àRastignac
Encore une discographie tarabiscotée ! J'ajoute ça aux remarques.
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- Nicko › Envoyez un message privé àNicko
Je l'avais chroniqué dans le split avec Beherit ;) Cool de le retrouver ici
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