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Current 93 › Birdsong in the empire

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taliesin      jeudi 6 février 2020 - 07:46
Shelleyan      mercredi 5 février 2020 - 00:08

cd • 14 titres

  • 1The starres are marching sadly home
  • 2At sunset
  • 3Black ships ate the sky
  • 4The time of the last persecution
  • 5Alone
  • 6Idumaea
  • 7Black flowers, please
  • 8Bind your tortoise mouth/Vauvauvau
  • 9Larkspur and Lazarus
  • 10Niemandswasser
  • 11Calling for vanished faces II
  • 12Moonlight, or other dreams, or other fields
  • 13Sleep has his house
  • 14Whilst the night rejoices profound and still

extraits audio

informations

Enregistré live le 4 juin 2005 à la St George the Martyr Church, Toronto, Canada.

https://current931.bandcamp.com/

line up

David Tibet (chant), Ben Chasny, Simon Finn (guitare), Maja Elliott (piano), John Contreras (violoncelle), Joolie Wood (flûte, violon, chant), Baby Dee (harpe), William Breeze (viole),

Musiciens additionnels : Bonnie 'Prince' Billy (chant)

chronique

Tel un oiseau migrateur, David Tibet retourne à la St. George The Martyr Anglican Church de Toronto un an seulement après ses deux performances de 2004 pour un nouveau concert (engagement contractuel ?). Vraiment du foutage de gueule total, tout ça par attrait du fric ! Euh…Pas vraiment en fait puisque la set-list est passablement remaniée avec inclusion de plusieurs morceaux de l’album ‘Black ships ate the sky’, notamment ‘Idumaea’ pour laquelle Bonnie ‘Prince Billy’ en personne est venu prêter sa voix, sans compter que le personnel n’est plus le même, exception faite de John Contreras et Simon Finn. On zappe donc aisément l’idée qu’en peu de temps, nous sont proposées plusieurs versions live de certains titres (‘Sleep has his house’, ‘Calling for vanishing faces’, ‘Whilst the night rejoices profound and still’), ce n’est pas comme si on frisait l’overdose non plus, sans négliger que, à l’instar de Death in June, Current 93 fait partie de ces projets dont les chansons ne demeurent jamais emprisonnées dans un corpus unique. Comme sur ‘How I devoured the apocalypse balloon’, on atteint un état de grâce tant le son est bon (malgré un ou deux très légers pépins de micro). L’ambiance est nocturne, triste, feutrée, bouleversante, riche en orchestrations acoustiques subtiles pour cordes (violon, guitare sèche, violoncelle, harpe…). L’exception notable (mais parfait dans la thématique nocturne exprimée par les compositions sélectionnées), c’est la terrible ‘Black ships ate the sky’, grinçante, électrique, torturée, avec son violon de danse macabre et un David Tibet hanté tel un prophète apocalyptique…Pour le coup, on a réellement l’impression que ces vaisseaux noirs sont en train de le bouffer, le ciel ! Un ciel plus endurant que prévu puisque la nuit, la vraie, la paisible, conclura ce disque. Rideau. Un concert de Current 93, c’est comme le film bouleversant pas prévu qu’on va voir entre potes après lequel on finit au bar du coin, le nez dans sa bière, dans un silence de mort que même Jeannot le Rigolo n’ose pas troubler avec une de ces vannes à la con…

note       Publiée le mercredi 5 février 2020

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