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Penance › The Road Less Travelled
- 1992 • Rise above records RISE 7 CD • 1 CD
cd • 8 titres • 55:31 min
- 1Eulogy03:01
- 2The Unseen07:19
- 3A Wayfarer's Tale06:45
- 4If They Would Cut My Throat Out...05:49
- 5Misgivings04:56
- 6Soul Rot10:20
- 7Not What It Seems06:06
- 8Penance11:15
informations
Enregistré en mars 1992 par Joe West à L'Audiomation Studio, Pittsburg, Pennsylvanie, Etats-Unis. Produit par Penance.
Sorti en cd, cassette, vinyl. Metal Archives me susurre que cet album a été enregistré deux fois. On écoute ici la deuxième version, la première étant sortie finalement en 2005 chez PsycheDOOMelic sous le nom "The Road Revisited".
line up
Terry Weston (guitare), Mike Smail (batterie), Richard Freund (basse), Brian Lawrence (guitare, voix)
chronique
1992. Dream Death, groupe de... death metal, se dit que "y en a marre du death. On va jouer du doom" et voilà : Penance. On écoute. Quelques notes jouées sur un piano électronique qui ne respire pas les grandes salles de concert, un regard posé sur la pochette dessinée par Kevin des USA ; ça y est, c'est ça, on y est ! La tradition ! Dans la chaîne haute fidélité ! Ce "Road Less Traveled" est également une des premières sorties sur son label Rise Above du jeune et fringuant Lee Dorrian, ex borborygmeur de Napalm Death, tout juste initié Grand Maître de la Cathédrale. Penance n'aura par contre pas eu une carrière aussi reconnue que d'autres dans la même division, que ce soit Cathedral déjà cité, Trouble, ou même Electric Wizard et Reverend Bizarre si vraiment on veut comparer n'importe quoi. L'époque, ach, oui, l'époque. Le début des années 1990, on l'a déjà remarqué, n'était peut-être pas à fond dans le doom torturé qui s'arrache les yeux du fond du château violet, titubant dans la crypte à se demander "où ce que j'ai foutu cette putain de chemise en soie magique, bordel de merde !". La musique elle sera donc pour les amateurs, les traditionalistes, ceux qui restent dans les clous, donc la musique est lente OK, je ne vous apprend rien, les vocalises frisent le nawak doom propres à tous les bons chanteurs de ce style (notes qui vrillent, mélodies capillotractées, passion parfois un peu trop exacerbée...). Les riffs seront répétitifs, les morceaux seront pesants et souvent canards quand le chanteur en fait des mégatonnes dans le pathos, quand les guitares s'essayent un peu à l'harmonie et que ça fait un peu coin coin. Il se dégage néanmoins de cette galette oubliée une aura de malfaisance en carton qui ravira ceusses qui se demandent bien où ils ont foutu ce bout de [insérez la substance souhaitée], et où encore ils ont posé "ce putain de futal bordel ! Oh et puis merde je sors en jogging !".
note Publiée le mercredi 15 janvier 2020
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commentaires
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- inarkham › Envoyez un message privé àinarkham
Leur album suivant "Parallel Corners" est bien mieux.
- Rastignac › Envoyez un message privé àRastignac
Yep, deathrash un peu doom Dream Death. Ici c'est doom doom boys ! Oui, El Pataud, comme Donald Lou Duck !
- Note donnée au disque :
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
"Pato", en espagnol, veut dire "canard". On est donc bien raccord avec la Rastichro...
- yog sothoth › Envoyez un message privé àyog sothoth
Ah oui, c'était pas mal du tout Dream death... une espèce de thrash / doom mal embouché et parfois un peu pataud !
- dimegoat › Envoyez un message privé àdimegoat
Je découvre. Dream Death, groupe de chevet de Fenriz (Notre président), c'était déjà un brin doom.