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All Living Fear › The widow's blame

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Membre Note Date
Shelleyan      mardi 8 octobre 2019 - 21:10

cd • 9 titres

  • 1No one but you
  • 2The widow's blame
  • 3Très désolé
  • 4Last season
  • 5Crimson
  • 6Sorry
  • 7Evidence
  • 8Dark out here
  • 9Prisoner of the silver plane

extraits vidéo

informations

Pludda House, Grande-Bretagne, août 1995.

https://alllivingfear.bandcamp.com/merch

line up

Andrew B. Racher (chant, clavier), Matthew North (guitare, basse, clavier), Cromwell Knightshade (boîte à rythmes)

chronique

Ils ont enregistré un titre avec le batteur de Legend, eu Arthur Brown, Steve Bronski, Roger O’ Donnell, Nick Pynn et d’autres comme guests, ouvert pour the Mission, The Damned, Spear of Destiny, Inkkubus Sukkubus, totalisent près de vingt-six ans de carrière, comptent six albums, sans oublier une double compilation, une poignée de singles et même un DVD et des VHS. Pourtant, si je mentionne le nom de All Living Fear hors du Royaume-Uni, peu de chance que je glane d’écho, sauf peut-être à l’évocation du morceau ‘Crimson’, sans doute leur plus gros hit. Certes, je ne classerais pas ce groupe parmi les premiers de cordées, c’est du gothique rock UK pur boeuf assez typique des 90’s; quelque chose pourtant me le fait trouver sympathique. Hormis le fait qu’il ait poursuivi inlassablement malgré les changements de line-up et des moyens limités, il a toujours su tirer le meilleur du peu qu’il avait. J’ai toujours trouvé injuste que All Living Fear doivent ouvrir pour Nösferätü alors que l’inverse eût été plus correct. En effet, leurs chansons sont plus profondes et mieux écrites. Usant d’une boîte moins cheap, d’un son de guitare légèrement plus grésillant, le duo compense le manque de basse au mixage par des parties de clavier plutôt efficaces; le reste, c’est le chant de Andrew Racher qui le complète. Son timbre grave plus que caverneux, plus proche de Dave Vanian (en moins bien, faut pas déconner) que d’Andrew Eldritch, demeure un élément marquant de l’identité de son combo et fait mouche. Le journaliste et écrivain Mick Mercer en parlait comme l’une des formations la plus bosseuse de sa catégorie et l’on sent qu’effectivement, les musiciens ont planché sur leurs compos. Ce premier essai en témoigne même s’il est desservi par une production manquant vaguement de punch, rien à jeter. On trouve bien entendu le hit ‘Crimson’ dans sa meilleure version à mon sens mais aussi d’autres perles telles que ‘Last season’ ou ‘Evidence’…Pas des chefs-d’oeuvre mais de solides morceaux écrits à la roots sur une gratte sèche et un piano; nos deux Britons sont peu friands d’artifices et n’usent pas spécialement d’échos, optant pour une atmosphère obscure mais rêche, non caverneuse. Bon départ de carrière. 4,5/6

note       Publiée le mardi 8 octobre 2019

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