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Happy The Man › Death's crown

13 titres - 53:55 min

  • 1/ Death's Crown, Pt. 1 (3:04)
  • 2/ Death's Crown, Pt. 2 (0:48)
  • 3/ Death's Crown, Pt. 3 (5:55)
  • 4/ Death's Crown, Pt. 4 (6:47)
  • 5/ Death's Crown, Pt. 5 (4:57)
  • 6/ Death's Crown, Pt. 6 (3:11)
  • 7/ Death's Crown, Pt. 7 (5:24)
  • 8/ Death's Crown, Pt. 8 (1:28)
  • 9/ Death's Crown, Pt. 9 (0:44)
  • 10/ Death's Crown, Pt. 10 (2:35)
  • 11/ Death's Crown, Pt. 11 (3:01)
  • 12/ New York Dreams Suite (8:45)
  • 13/ Merlin of the High Places (7:10)

informations

Rockbridge Circle, Harrisonburg, Virginie, USA, fin 1974 et Kenmore St., Arlington, Virginie, USA, début 1976

line up

Dan Owen (chant, guitare acoustique, percussions, basse), Frank Wyatt (piano électrique, choeurs), Kit Watkins (orgue, moog, clavinet, flûte, flûte à bec, effets), Stanley Whitaker (guitare), Rick Kennell (basse), Mike Beck (batterie, percussions)

chronique

Cuneiform s'est emparé de Happy The Man comme il l'a fait des Muffins ; deux des plus dignes représentants de l'activité progressive au pays de l'Oncle Sam. "Death's Crown" nous permet, tout comme le fît "Beginnings", de nous plonger dans la genèse du groupe. Si ce n'est qu'ici, la photo est toute fraîche et semble avoir été prise l'instant précédant de quelques secondes le vrai coup d'envoi. Ce disque constitue, à titre posthume, le grand oeuvre du groupe et s'articule autour de trois morceaux : un inédit, "Merlin of the High Places ", fidèle à l'esprit de leur musique, une version chantée de "New York Dream's Suite" qui n'apporte rien (bien au contraire) à l'originale publiée sur leur premier album éponyme, et, enfin, une longue pièce de trente minutes subdivisée en onze parties, qui donne son nom au présent album, et où l'on retrouve, entre autres choses, ce qui deviendra "Open Book", un titre qui ne fera son apparition que lors de la publication de leur second album officiel. Paradoxalement, "Death's Crown", le titre, souffre d'un manque flagrant de cohérence. Chacune de ses petites parties sont individuellement très bien travaillées, mais elles n'arrivent pas - et c'est là tout le problème - à faire croire à un tout. Le montage/collage paraît dès lors téléphoné, voire forcé, et ne peut que nuire au plaisir d'écoute. C'est là un des travers majeurs du progressif qui, trop souvent dans ses dernières années, a eu tendance à rendre inutilement complexe sa musique, perdant par là-même toute l'essence qui lui donnait son aura si convoité. Dan Owen, le nouveau chanteur du groupe, malgré sa contribution active au répertoire du groupe, ne sera finalement que de passage. Le groupe en tirera les leçons à l'avenir. Et comme si cela ne suffisait pas, histoire de ternir un peu plus le tableau, il faut signaler la piètre qualité de l'enregistrement, pas exécrable, mais pas non plus aussi précise et affinée que tout le soin que l'on a apporté à la réalisation de la pochette du disque... Pour ceux encore étranger au groupe, c'est sans doute le dernier disque à écouter, sous peine d'en être peut-être complètement dégoûté.

note       Publiée le mardi 13 août 2002

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