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Bad Religion › Age of unreason

  • 2019 • Epitaph 7636-2 • 1 CD digipack

cd • 15 titres

  • 1Chaos from within
  • 2My sanity
  • 3Do the paranoid style
  • 4The approach
  • 5Lose your head
  • 6End of history
  • 7Age of unreason
  • 8Candidate
  • 9Faces of grief
  • 10Old regime
  • 11Big black dog
  • 12Downfall
  • 13Since now
  • 14What tomorrow brings; Silence; the kids are alt-right
  • 15The profane right of man

informations

Sunset Sound, Hollywood, Californie, USA

line up

Greg Graffin (chant, choeurs), Jay Bentley (basse, choeurs), Brett Gurewitz (guitare, choeurs), Jamie Miller (batterie), Brian Baker (guitare), Mike Dimkitch (guitare)

chronique

C'est toujours le piège avec Bad Religion, on se dit qu’on connaît, que c’est tout le temps le même truc, qu’ils ont beau tartiner la chose différemment, au final, deux ou trois disques et on a tout entendu…Et à première écoute, c’est ce qu’on se ressent. Quel con ! Pourquoi s’être payé le disque alors, bordel ? Parce que y a pas photo, tu sors du taf, t’en as marre, tu te dis que ça va te filer la patate et oui, ces putains de mélodies trop mélodiques sur ces rythmes au turbo, ça finit par marcher. Pourtant, hein, après presque quarante ans de carrière au compteur, baptiser son dix-septième album ainsi, ça pue le jeunisme à papy. Sauf que là, on cause de Bad Religion, un combo dont les mecs sont tout sauf des abrutis et qu’ils vivent dans un pays où le ‘peuple’ a ‘élu’ comme 'président' une orange mal perruquée bouffie d'orgueil et de médiocrité aux valeurs anti-Bible Belt et au porte-monnaie bien rempli (merci papa) malgré une cervelle vide, du coup ‘Age of unreason’ prend son sens. Alors, oui, la recette est archi-connue; en même temps, celle des spaghettis sauce tomate (avec origan et mozzarelle) aussi et ça n’empêche pas de s’en goinfrer chaque semaine. Toujours aussi rapide (bienvenue au nouveau batteur), bien torché niveau riffs, avec ce chant trop mélodieux qui te file justement le frisson tant ses notes te rafraîchissent la colonne vertébrale (‘My sanity’, le génial ‘Do the paranoid style’, 'Big black dog', 'Candidate'...), avec quelques touches pour varier le propos, ainsi ‘Lose your head’, moins rapide, pas si éloigné de Social Distortion, ‘Candidate’ et ses accents acoustiques (tout le contraire de ‘Faces of grief’ beaucoup plus hardcore et méchant) ou un ‘Big black dog’ vaguement AC/DC keupon sur les bords (sans oublier le trait d'humour noir de 'Kids are alt-right'). En ce qui me concerne, le chant de Greg Graffin, ses tentations épiques, me transportent toujours de manière irrésistible. Jamais la première fois mais dès la troisième écoute, la magie opère et je sais pourquoi je suis fan de Bad Religion. Rien de pathétique dans la parcours de ces mecs toujours au top de la forme, tant créativement qu’au niveau de convictions jamais ébranlées après tant d’années de révolte. 4,5/6

note       Publiée le lundi 19 août 2019

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