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The Damned › 35 years of anarchy, chaos and destruction - 35th anniversary live in london

cd1 • 11 titres

  • 1Neat Neat Neat
  • 2Fan Club
  • 3I fall
  • 4Born to kill
  • 5Feel the pain
  • 6New Rose
  • 7Fish
  • 8See her tonight
  • 91 of the 2
  • 10So messed pp
  • 11I feel alright

cd2 • 16 titres

  • 1Wait for the Blackout
  • 2Lively arts
  • 3Silly kids games
  • 4Drinking about my baby
  • 5Twisted Nerve
  • 6Hit or miss
  • 7Dr. Jekyll and Mr. Hyde
  • 8Sick of this and that
  • 9History of the world
  • 1013th floor vendetta
  • 11Therapy
  • 12Curtain call
  • 13Disco man
  • 14Love song
  • 15Eloise
  • 16Antipope

informations

Enregistré live au Roundhouse, Londres, Angleterre, le 12 novembre 2011.

Un enregistrement de ce même concert avec une pochette différente est sorti en 2012 sur le label Concert Live. Existe également en édition vinyle répartie en 3 disques, chacun de couleur différente (blanc, rouge, bleu), sortie en 2016 pour le Jour des Disquaires.

line up

Dave Vanian (chant), Captain Sensible (guitare), Pinch (batterie), Monty Oxymoron (claviers), Stu West (basse)

chronique

Les Damned aiment célébrer leurs anniversaires…En même temps, il y a de quoi, eux qu’on s’est évertué à éjecter du circuit punk naissant ‘officiel’ (Malcolm McLaren en tête) affichent une belle santé par rapport aux ténors du barreau tels que les Clash ou les Pistols qui n’existent plus depuis belle lurette. Il y a du miracle là-dedans avec une telle équipe de dissemblables (entre le goth gentleman Vanian, le punk bouffon exhibitionniste allumé Sensible, le batteur fouteur de merde Scabies, sans oublier les légions de gars de passage) aux egos si marqués. Quand on se penche sur leur biographie, on réalise à quel point ce groupe a fasciné les musiciens (à tel point qu’il n’a jamais été compliqué de recruter) avec lesquels pourtant le groupe n’a pas toujours été très réglo. Peu de rancune tenace pourtant (excepté Scabies et les autres, depuis 1995 quand même) et les concerts/tournées anniversaire, outre le moyen d’encaisser du cash (vital pour un groupe maudit des labels), a souvent été un moyen de retrouver les anciens membres, d’enterrer des querelles et autres. Bref, en 2011, le combo célèbre ses 35 ans et pour le coup, hormis Vanian et Sensible, ne reste plus grand monde de l’équipe de départ…L’intention est toute autre, regardez le lettrage de la pochette. The ‘Black album’, exactement. Un disque auquel le groupe revient volontiers (peut-être depuis qu’ils ont trouvé un clavier génial en la personne de Monty Oxymoron ?). Mais pas uniquement, Captain Sensible, en bon maître de cérémonie, assume l’accueil et le contact avec le public, annonce d’emblée le programme: recréer deux albums du passé du groupe. Tout d’abord, celui qui a changé le fait qu’en 1977 la musique britannique se limitait ‘à Little Jimmy Osmond, The Partridge Family et des solos de batterie de vingt minutes’, soit ‘Damned Damned Damned’. Laissons deux justices aux Damned. La première, malgré la pléthore de live sortis, la plupart sont de bonne qualité sonore et celui-ci ne fait pas exception; la seconde, ces mecs se sont tout sauf ramollis au fur et à mesure des années, la scène, c’est chez eux, leur point de contact avec ce public qui les soutenus envers et contre tout et tous. Le premier cd voit donc le combo interpréter le premier LP dans sa tracklist d’origine (sauf ‘Stab your back’, écrite par Rat Scabies) avec pour intérêt l’ajout du clavier colorant le punk rock d’une touche psychédélique barrée (trop peu marquée à mon sens) et une interprétation impeccable, plus riche, dynamitée. En toute logique, le second cd est consacré au ‘Black album’, ‘Curtain call’ inclus. Là, ça prend tout son sens quand, comme moi, on est fan de ce skeud. Bye bye punk, bonjour gothic rock psychédélique, des chansons telles que ‘Twisted nerve’’, 13th Floor vendetta’, ‘History of the world’ ne sont pas les plus courues des live officiels. Très agréable de les trouver ainsi dans des versions plutôt démentes et très réussies. Inutile d’ajouter que ‘Curtain call’ du haut de ses 17 minutes est un morceau de bravoure, visuelle, ça devait être quelque chose aussi. Le combo ne s’arrête pas là pour autant, il revient en demandant au public ce qu’il souhaite, ajoutant goguenard ‘We don’t play anything’, ce petit jeu de communication raffolé des fans, débouche sur quatre pièces supplémentaires dont le fameux ‘Eloise’ (leur plus grosse vente), pas toujours évident à amener sur la scène en raison des parties de clavier. Là, ça y va, Dave manque de se planter, se marre, et ça participe au charme; visiblement pas la chanson que nos trublions maîtrisent le mieux. On termine par une dernière décharge d’électricité punk avec l’excellent ‘Antipope’. Pas évident à noter. On s’y croit, on en a largement pour son argent, ça regorge d’inédits en live mais voilà un disque se destinant principalement aux amateurs du groupe. Le gros bonus, c’est le ‘Black album’, ne le cachons pas, car concernant ‘Damned Damned Damned’, la plupart de ses compositions sont connues et disséminées sur pas mal d’autres live officiels. Mais quel bonus ! Difficile de ronchonner quand on se retrouve avec ‘Curtain call’ en intégrale…Je laisserai donc le fan assurer la note, rien de 100% objectif là-dedans.

note       Publiée le vendredi 2 août 2019

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