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London After Midnight › Violent acts of beauty

  • 2007 • Trisol TRI 309 • 1 CD digipack

cd • 16 titres

  • 1The beginning of the end
  • 2Feeling fascist ?
  • 3Nothing's sacred
  • 4Heaven now
  • 5America's a fucking disease
  • 6Complex messiah
  • 7Republic
  • 8Fear
  • 9Pure
  • 10The kids are all wrong
  • 11Love you to death
  • 12The pain looks good on you
  • 13Nothing's sacred (extended club mix)
  • 14Nothing's sacred (edit club mix)
  • 15Nothing's sacred (demo)
  • 16America's a f***ing disease

informations

Les titres 13 à 16 sont des bonus (inutiles)

line up

Sean Brennan (chant, guitare, claviers, programmation)

Musiciens additionnels : Joe S. (programmation des rythmes, batterie), Jack Chandler, Rex Merriweather (flûte, saxo, trompette, trombone), Christopher Kovalchick, John Keith (violon, violoncelle)

chronique

  • album solo de brennan signé lam

Les vacances, c’est plus de temps pour chroniquer (si, si, j’ai une vie en dehors de G.O.D, plutôt riche d’ailleurs) donc pour finaliser certaines discographies. Celle de London after Midnight n’est pas celle que j’étais le plus pressé de boucler car si je demeure un grand fan de leurs deux premiers opus qui avaient fait forte impression dans la scène d’alors (ceux qui nient sont des menteurs), force est d’admettre que le soufflé est vite retombé même si, étonnamment, son parfum demeure très puissant aujourd’hui et que Sean Brennan conserve un vrai statut de star malgré une discographie plutôt maigre. Sean Brennan, justement, qui signe ce troisième essai qu’il aurait pu envisager comme un essai solo vu qu’il gère à peu près tout sur le disque. Je persifle gratuitement car en réalité ‘Violent acts of beauty’ poursuit dans la continuité de ‘Psycho magnet’, entre sonorités modernes et guitares à l’ancienne en accentuant un brin la touche electro (l’intro de ‘Nothing’s sacred’, ‘Kids are all wrong’, le début de ‘The pain looks good on you’), crime que je n’avais pas pardonné à l’époque et avec lequel je me montre plus indulgent aujourd’hui. Car si l’homme ne dédaigne nullement user de programmation et de claviers, il n’en délaisse pas les guitares pour autant; des guitares plus incisives que par le passé, plus dans l’air du temps de sa sortie (idem pour les rythmes). Nous y voilà. La grande faiblesse de cet opus (qu’il a fallu attendre près de dix ans quand même) ? Sonner lambda. Avec leurs débuts goth de chez goth as superfuck, London after Midnight proposait malgré tout une approche fraîche, revigorante, en empruntant au deathrock sa touche âpre et hantée, au gothic rock son aspect exigeant et sophistiqué. Ici, Brennan use de tous les gimmicks de son époque (il a sans doute beaucoup écouté Nine Inch Nails et Manson) tels que les couplets retenus avec explosions sur le refrain, l’abondant usage de programmation, sans y perdre son identité certes mais sur ce terrain, elle sonne un brin pâlotte, moins intense…N’est pas Trent, Numan ou Bowie qui veut, mec, navré. Heureusement, notre homme chante toujours bien, son timbre décadent et acide fait encore mouche et il sauve honorablement la face avec quelques ajouts audacieux, ainsi la flûte et les cuivres de ‘America’s a fucking disease’ (colorant un titre moderne de discrètes effluves 70’s), se montrant même émouvant sur ‘Love you to death’ (bonne idée, les cordes pas trop kitsch). On ne peut décemment reprocher à un artiste de se renouveler mais toujours est-il que même si aujourd’hui j’ai pris suffisamment de recul pour reconnaître que ce disque est bien écrit, bien produit, il n’en manque pas moins de relief. Ironiquement, il tient mieux et moins bien le test du temps que ne l’escomptaient les camps des fans et des détracteurs mais ne fera pas date. Un disque solo de Sean Brennan correct mais un mauvais London after Midnight.

note       Publiée le dimanche 28 juillet 2019

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    Richard Envoyez un message privé àRichard

    La déception fut bien grande lorsque cette galette est sortie. Disque long,sans accroche, aussitôt écouté,aussitôt oublié. J'en étais presque nostalgique de la morgue de Brennan. Ce n'est pas peu dire...Un flop intégral !

    Note donnée au disque :