"Fabriqué en France" : ce label semble à la mode chez les clients consommant localement le bleublancrouge. C'est idem dans la musique enregistrée sur support magnétique, numérique ou sur truc en plastique, le consommateur peut subir l'illumination suivante : "quand même, au lieu de me casser le cul à me faire truander le fdp pour choper du old school américain ou japonais, autant tourner la tête, regarder au plus près. Je traverse la rue, je vous en trouve des groupes de death metal !". Dont acte : allons voir chez Nihilistic Holocaust pour choper de la came strasbourgeoise ! Confessor AD donc (aucun lien avec Confessoooooooooooooooor of duuuuuuumeuh) joue un death thrashé hautement carboné, dirigé par une voix version toux grasse de novembre fallait pas acheter cette cartouche de gauldos, inspiré comme bien d'autres par le heavy, voire même, selon mes humbles oreilles, par les aïeux comme Blue Öyster Cult ("Haunting Enemies"). La musique est moulinée par des papattes que l'on imagine expertes et velues, la photographie du groupe dans le livret ne donnant à voir malheureusement qu'un attrait pour les masques et un désintérêt pour le ménage et les règles de santé institutionnelle type "fruits légumes, ne buvez pas d'alcool. Aérez un peu en ouvrant les volets. Buvez de l'eau.". L'EP lui ne sent pas la poussière et ne la prend pas chez moi, ce quart d'heure bien frais satisfaisant mon attrait pour le thrash metal classe et entrainant, un genre qui fut quand même ma prime mère nourricière avec le heavy metal et le hard rock pour ce qui est de not'bonne chapelle musicale. Alors dès que je le renifle ce doux fumet, que ce soit étiqueté death et/ou black, et que c'est bien foutu, que l'attitude est rock n'roll, que les mélodies sont catchy : je souris !