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Cynic › Focus
- 1993 • Roadrunner records RR 9169-2 • 1 CD
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Membre | Note | Date |
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atog meister | mercredi 13 décembre 2023 - 14:43 | |
Fryer | lundi 19 juin 2023 - 22:17 | |
Yog Sothoth | mercredi 5 avril 2023 - 10:49 | |
stickgrozeil | mardi 6 décembre 2022 - 13:40 | |
Ultimex | jeudi 12 mai 2022 - 15:02 | |
Richter | samedi 19 avril 2014 - 19:52 | |
fc | samedi 19 novembre 2011 - 12:13 | |
Seijitsu | lundi 14 décembre 2009 - 17:10 | |
FBI | samedi 5 janvier 2008 - 20:16 | |
Atice | mercredi 18 juillet 2007 - 23:48 | |
KRegoR | samedi 2 juin 2007 - 16:41 | |
Powaviolenza | mardi 26 septembre 2006 - 12:32 | |
KlaY | mardi 26 septembre 2006 - 10:05 | |
edwood.zero | vendredi 7 juillet 2006 - 18:54 | |
Godmichel | jeudi 4 mai 2006 - 23:46 | |
mercebel | dimanche 30 avril 2006 - 22:32 | |
tk1kon | mardi 15 février 2005 - 10:53 | |
Dieu | mercredi 18 août 2004 - 19:51 | |
rapouille | mardi 8 avril 2003 - 03:50 | |
shadowtiny | lundi 23 décembre 2002 - 18:09 | |
the.freezing.clown | lundi 19 août 2002 - 11:14 | |
Ben | lundi 12 août 2002 - 11:54 | |
darkgray | dimanche 11 août 2002 - 22:33 | |
NevrOp4th | jeudi 3 décembre 2009 - 13:32 | |
cyprine | lundi 7 septembre 2009 - 19:38 | |
Schtroumpf Grognon | samedi 1 septembre 2007 - 18:35 | |
pyosisified | vendredi 13 janvier 2006 - 14:23 | |
tradeforall | lundi 31 octobre 2005 - 13:45 | |
obscurcisromancia | samedi 20 août 2005 - 07:37 | |
sam | mercredi 12 mai 2004 - 20:39 | |
noar | lundi 1 mars 2004 - 18:34 | |
Dark_Emperor | mardi 31 décembre 2002 - 17:56 | |
torquemada | samedi 12 octobre 2002 - 19:26 | |
passage | mardi 13 août 2002 - 20:55 | |
maarnaden | lundi 12 août 2002 - 20:44 | |
taliesin | jeudi 28 mars 2019 - 11:00 | |
Dead26 | samedi 27 août 2016 - 17:22 | |
omnio | jeudi 28 février 2008 - 19:38 | |
Intheseblackdays | dimanche 30 avril 2006 - 23:04 | |
verdelet | jeudi 29 décembre 2005 - 17:17 | |
Pokemonslaughter | mercredi 18 août 2004 - 21:06 | |
COLDSTAR | lundi 19 avril 2004 - 22:38 | |
Møjo | lundi 21 avril 2003 - 00:00 | |
EyeLovya | mardi 8 septembre 2020 - 14:20 | |
Pat Bateman | jeudi 2 janvier 2014 - 16:16 | |
Progmonster | dimanche 11 août 2002 - 11:36 | |
metalgrave | dimanche 19 septembre 2021 - 12:42 | |
Karamazov | dimanche 31 juillet 2011 - 05:03 | |
ribosome | mardi 26 septembre 2006 - 14:03 | |
heirophant | dimanche 20 novembre 2005 - 23:54 | |
luapluap | samedi 13 février 2021 - 16:52 |
8 titres - 36:09 min
- 1/ Veil of Maya (5:23)
- 2/ Celestial Voyage (3:40)
- 3/ The Eagle Nature (3:30)
- 4/ Sentiment (4:23)
- 5/ I'm but a Wave to... (5:30)
- 6/ Uroboric Forms (3:32)
- 7/ Textures (4:42)
- 8/ How Could I (5:29)
informations
Morrisound Recording, Tampa, Floride, USA, 1993
line up
Paul Masvidal (chant, guitare, guitare-synthétiseur), Sean Reinert (batterie, batterie électronique, synthétiseur), Jason Gobel (guitare, guitare synthétiseur), Sean Malone (basse, Chapman stick), Steve Gruden (chant), Sonya Otey (choeurs), Tony Teegarden (chant)
chronique
- death metal > metal prog
Il y a des albums, comme ça, qui ont une réputation monstre. Ou qui l'acquièrent a posteriori quand l'une ou l'autre oreille distraite se rend compte qu'elle est passée à côté d'un truc fameux que de nombreux groupes ont vampirisé pour asseoir les canons d'un genre nouveau dont ils incarnent, au final, les usurpateurs. Tel est le cas de Cynic, et de son unique album, le redoutable "Focus" qu'on ne présente plus. Je dois bien avouer, à ma décharge, que je ne suis pas un adepte des musiques dites death ou black metal, et si Cynic a éveillé ma curiosité, c'est parce qu'il fût le précursseur d'une fusion jusqu'ici pas encore envisagée : intégrer des éléments de progressif (les constructions complexes surtout) et de jazz (sa technicité en étant malheureusement le seul aspect exploité). Nul doute qu'à sa sortie, "Focus" devait étonner : outre ses digressions dans les genres précités (le bassiste Sean Malone se révélant être l'artisan principal de cette tendance), il y a aussi le chant, doublé et transformé en espèce de cyber langage (repris à son compte plus tard par Fear Factory) et l'utilisation intensive et intelligente des claviers, une première, qui, on le sait, aujourd'hui a été adopté par un nombre incalculable de formations qui, elles, sont dépourvues de l'écoute nécessaire permettant une mise en pratique aussi décente que mesurée de l'instrument. Paradoxalement, des titres comme "Veil of Maya " ou "I'm but a Wave to..." qui sont ceux qui opèrent le plus ouvertement cette hybridation de sons me semblent un peu datés. Si les membres de Cynic ont le grand mérite d'avoir essayé quelque chose d'unique, je ne peux pas m'avancer pour affirmer mordicus que ce croisement contre nature est une réussite totale. Finalement, "Uroboric Forms" et sa rythmique implaccable, de loin le plus pêchu des titres de l'album, ou "Textures", carrément jazz fusion, s'en sortent bien mieux en séparant les genres, et en les juxtaposant, plutôt qu'en les liant au sein d'un même titre. "How Could I", qui clôt le disque, se veut comme un condensé du voyage entrepris et revient donc à la formule précitée. C'est peut-être conscient de ne pas avoir encore trouvé la formule adéquate que le groupe va mettre un terme à sa jeune carrière, Reinert et Malone poursuivant l'expérience avec le bien plus satisfaisant - mais ça n'engage que moi - et tout aussi éphémère Aghora.
note Publiée le dimanche 11 août 2002
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- atog meister › Envoyez un message privé àatog meister
Un véritable OVNI musical, qui reste encore dans le domaine du tech death (même si l'étiquette est ici très réductrice), qu'il abandonnera par la suite, mais qui ici se marie à merveille aux passages jazzy et atmosphériques.
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- Fryer › Envoyez un message privé àFryer
Oui c'est moins sourd et compressé, on entend mieux tous les instruments (flagrant sur How I could I), notamment la batterie (sur les premiers titres). A voir sur CD si ça ne sonne pas trop moderne non plus...
- Note donnée au disque :
- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
Bizarre car ma perception est totalement différente et j’ai l’impression d’un son beaucoup plus ouvert et de bien mieux entendre les instruments, au point de vouloir me remplacer mon édition originale.
- Note donnée au disque :
- Ultimex › Envoyez un message privé àUltimex
Allez, une nouvelle version remasterisée et remixée pour les 30 ans de cet album. Pas de changements flagrants aux premières écoutes (enfin si, un, un son plus étouffé, dommage). Je ne vais pas bouder mon plaisir cependant, l'occasion de ressortir un chef-d'œuvre de fluidité et d'accessibilité. Du tech-death qui s'écoute comme de la pop, d'une traite, sans voir le temps passer. Miam.
Message édité le 19-06-2023 à 14:52 par Ultimex
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- stickgrozeil › Envoyez un message privé àstickgrozeil
Une boule de plus à la réécoute. C'est un truc inclassable, surtout pour l'époque, et qui mixe un tas de choses différentes pour un résultat vraiment unique. Contrairement au death technique actuel, Cynic restait constamment focus sur la mélodie, et pas uniquement sur le côté technique (même si on a énormément de parties de très très haute volée, mais ça n'est jamais "gavant" AMHA).
- Note donnée au disque :