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Deathspell Omega › The Furnaces of Palingenesia

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No background      mardi 7 juin 2022 - 15:42
Int      jeudi 12 janvier 2023 - 09:37
torquemada      samedi 20 août 2022 - 23:43
Ghoul Master      jeudi 12 mai 2022 - 09:44
Saïmone      mardi 22 mars 2022 - 10:00
Ntnmrn      jeudi 17 mars 2022 - 18:22
EyeLovya      mardi 14 avril 2020 - 14:03
Nokturnus      lundi 1 juillet 2019 - 14:43
Bernard      vendredi 28 juin 2019 - 09:27
Nicko      jeudi 27 juin 2019 - 21:31
born to gulo      jeudi 27 juin 2019 - 19:12
Cinabre      samedi 6 avril 2024 - 20:00
Ultimex      dimanche 15 mai 2022 - 13:29
Karamazov      samedi 5 octobre 2019 - 20:51
Rastignac      jeudi 27 juin 2019 - 17:20
Hallu      dimanche 30 juin 2019 - 22:35
Coltranophile      samedi 6 avril 2024 - 17:22

cd • 11 titres • 45:18 min

  • 1Neither Meaning nor Justice02:16
  • 2The Fires of Frustration04:59
  • 3Ad Arma! Ad Arma!04:09
  • 4Splinters from Your Mother's Spine03:12
  • 5Imitatio Dei04:56
  • 6152303:37
  • 7Sacrificial Theopathy02:37
  • 8Standing on the Work of Slaves03:23
  • 9Renegade Ashes05:23
  • 10Absolutist Regeneration05:27
  • 11You Cannot Even Find the Ruins…05:19

informations

"Enregistré live et mixé sur du matériel analogique, 2018". Une interview en ligne datée de juin 2019 indique que l'album a été enregistré au Kerwax Studio avec l'assistance de Christophe Chavanon et Marion Leclerc, source : http://www.bardomethodology.com/articles/2019/06/23/deathspell-omega-interview/

Sorti en CD, vinyle, fichiers numériques à écouter en ligne et/ou téléchargeables. Plus écoutable sur bandcamp parce que de cheval.

line up

Aucun crédit sur les personnes ayant travaillé sur cet album (production, interprétation, illustration, etc.) n'est indiqué dans l'album chroniqué.

chronique

Les marchands de peur interviennent régulièrement pour nous foutre la trouille et depuis un moment la musique nous met en scène ces hérauts insensés qui poussent trop de monde à flipper de se lever le matin voire même de se laver le soir. Deathspell Omega fait partie de cette tripotée de groupes qui peignent, non pas le monde, mais les gens qui se mettent en transe contre le monde et commencent à s'étriper les uns les autres, tordus par les feux internes, "aux armeeeuh, nous sommes les [insérez le groupe]", tout ça. Ici, c'est mis en oeuvre via une musique parfois foutrement chaotique, ressemblant même, j'imagine à son corps défendant, aux groupes les plus épileptiques du hardcore ou du death genre Dillinger Escape Plan, Converge ou Atheist tant que j'y suis. Enfin, à nos corps défendants, on les a déjà vu emprunter des oeuvres d'autres artistes sans qu'ils ne disent quoi que ce soit (cf. illustration de Kénôse). Le propos est plutôt lent, ponctué d'éclairs de vitesse, avec de multiples mouvements qui interrogent parfois sur le sens qu'ils prennent, secondés ou oubliés par cette voix monologuant à son propre rythme, éructant sa propre partition, celle des obsessions de l'auteur vaguement cachées par un hermétisme faisant des clins d'oeil dans tous les sens, littéraires, mystiques, historiques, mythologiques, d'Homère à la Bible, de la Réforme à la gnose et qui se permet même de comparer les gaz lacrymogènes avec le café du matin, blasphème ! ("Ad Arma! Ad Arma!"). Enfin, un seul groupe nominal est surligné dans le texte : "universal law of nature". Allez, vous avez quatre heures, et quarante degrés. Devant cette surabondance de petits arpèges dissonants, de phrases s'enfonçant comme des missiles dans des puits asséchés et cette batterie qui aussi, de temps en temps, donne l'impression de faire un peu ce qu'elle veut, se dégage une impression nette de volonté de foutre le dawa dans la tête de l'auditeur ; je suis souvent plus attiré par la mélodie pour ma part, donc quelques ponts plus calmes sauront me draguer au milieu de tout ce boxon mais j'ai aussi lu les mots "haine" ou "épique" à propos de leurs précédents travaux, affects avec lesquels je n'arrive pas à m'aligner en m'écoutant ce groupe et cet album, que j'aurai du mal à retrouver dans la musique, à part dans les paroles qui transpirent le besoin de tuer un maximum de personnes. Ici c'est plutôt méditation mais avec beaucoup de chants pour accompagner la descente aux enfers, enfin, sur terre des anges déchus qui ne veulent établir d'autre loi que la leur... c'est ça qu'on appelle la "conscience" peut-être ? Enfin est-ce cela qui est expliqué dans cet album ? Vu qu'ils ne vendent que des t-shirts et pas de manuel d'exégèse de leurs livres musicaux parfois bien abscons, je vous laisserai vous faire engloutir par ces salves de croc'notes pour essayer d'y voir plus clair. Quant à moi, je vais tranquillement transpirer pour m'accrocher à une autre illusion, tout simplement.

note       Publiée le jeudi 27 juin 2019

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Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
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C’est Malin.

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Probablement parce que Mikko ace pas.

Message édité le 07-04-2024 à 09:21 par born to gulo

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Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
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« D’après la légende, Mikko se balade encore aujourd’hui avec son cabas rempli de frometons exotiques… Lucifer seul sait pourquoi par contre! »

Message édité le 07-04-2024 à 09:17 par Cinabre

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Sans oublier Thomas Munster, qui quant à lui se contentait de dauber à mort.

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Thomas Muntzer était un as du revers. Alors que Thomas Muster avait un coup droit à faire frémir les Réformistes.

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