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Ghostland › Dances on walls

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Richard      samedi 7 mars 2020 - 06:57
Aplecraf      jeudi 23 mai 2019 - 13:29
Shelleyan      mardi 21 mai 2019 - 17:44

cd • 9 titres

  • 1Dances on walls
  • 2Leave behind (hollow moon)
  • 3Wind of knives
  • 4Don't wait
  • 5Sway
  • 6The dancing crowd
  • 7ice song
  • 8Lifeblood
  • 9Against the light

informations

https://ghostland.bandcamp.com/

line up

Makrina (chant), Nikos (basse), Argyris (guitare, synthé, programmation).

chronique

La tristesse, à l’instar du gris, compte cinquante nuances (peut-être plus), de la mélancolie au chagrin d’amour en passant par la tristesse froide, la tristesse résignée, la nostalgie, la tristesse colérique, le regret…Certaines langues, ainsi le portugais avec ‘saudade’, ont même des mots spécifiques pour en désigner certaines. La tristesse chez Ghostland est plaintive, comme une forme de chant funèbre qui refuserait le deuil (paf, on bascule dans la philosophie théologique, ma parole !). Evoluant entre cold wave et post punk goth, le groupe tisse une forme de noirceur parsemée d’éclats de lumière qui rappelle tour à tour les Cure (époque ‘Faith’ et ‘Cold’), Dawn Visitors et, de manière plus surprenante, The Organ grâce au chant bouleversant de Makrina. Comme nombre de formations contemporaines, les Grecs évitent de se cantonner dans un style trop précis, oscillant plutôt entre tentations dark wave (‘Don’t wait’), vagues gothic rock (l’excellent ‘Leave behind’), accentuant le synthé, les attaques de guitare, modifiant les sonorités de la boîte, selon l’atmosphère du morceau. Idem pour le chant qui tente parfois de s’élever vers le soleil (‘Sway’) sans jamais se libérer totalement de sa gangue de grisaille. Grâce à leur talent mélodique et leur chant si émouvant, Ghostland nous séduisent, nous transportent dans un éther obscur fissuré de rais lumineux qui ne percent jamais à 100 %. Plaisir masochiste ? On se complait aisément dans ce deuil coupable de vouloir être heureux, cette lumière aspirant à l’obscurité. Une manière de s’oublier hors du monde sans le quitter…

note       Publiée le mardi 21 mai 2019

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Richard Envoyez un message privé àRichard

C'est vrai qu'il est bon celui là. Dans ce mega revival post-punk gothique qui semble ne devoir jamais prendre fin, il est parfois difficile de trier le grain de l'ivraie. Il ne paye quand même pas de mine de prime abord. Mais avec le temps et des écoutes répétées l'album se dévoile. J'aime bien cette notion de lumière. Et je suis bien d'accord avec toi Twilight, la voix de Makrina prend aux tripes.

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