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Inferno (Tchè) › Gnosis kardias (of transcension and involution)

cd • 6 titres • 43:37 min

  • 1The innermost disillusion07:56
  • 2Abysmal cacophony08:03
  • 3Upheaval of silence07:53
  • 4? > 1 (Oscillation in Timelessness)08:01
  • 5Gate-eye of fractal spiral10:48
  • 6Orison for the baneful serpent02:06

informations

Enregistré et mixé au studio Necromorbus, 2016.

line up

Adramelech (voix), Ska-Gul (guitares), Morion (guitares), Crudelis (basse), M (batterie)

Musiciens additionnels : Acherontas V.priest (vocaux additionnels)

chronique

  • occulte et capiteux

De plus en plus loin, de plus en plus profond dans les fumées... au point de se confondre avec elles. Fumées épaisses, opaques, aux volutes ralenties; fumées volatiles et translucides qui se dispersent sous le souffle de l'officiant; fumées odorifères et narcotiques des encens multicolores et épicés; fumées noires et toxiques. “Gnosis” est une construction en mutation permanente, un dédale de sables mouvants dressé de colonnes d'agate. C'est ici, au milieu des vapeurs hallucinogènes où virevoltent les phalènes phosphorescentes qu'Inferno donne sa nouvelle messe. “Omniabsence” n'était qu'un entre deux. “Gnosis” en distend la compacité pour y placer mille choses nouvelles, y cacher ses richesses, ses coffres débordants de gemmes et de soieries scintillantes dans les pénombres à l'agencement vertigineux de voiles superposés de sons, d'harmonies étrangères et de voix entremêlées. Déclamations en chute libre perdues dans la reverb', râles des grands anciens, chuchotements accumulés, la parole ésotérique se démultiplie et s'insinue dans les espaces variables entre les murs de guitares, les serpents mélodiques et les arabesques de poussières précieuses. Mystérieuse splendeur, sublime étrangeté, des riffs en boucles hypnotiques surlignés de broderies éphémères, des blasts orageux, un groove reptilien, des champs atmosphériques en suspension cotonneuse sous le haut patronage d'une basse pharaonique... “Gnosis” est cathédrale, souterrains, plaines infinies et voûte céleste. On y revient sans cesse, on y change de chemin, on découvre des étoiles nouvelles à l'ombre des idoles. Il a les arômes complexes d'un spiritueux secret et en dispense les fantasques effets. On s'y abandonne avec délectation, extatique et gorgé d'une sournoise euphorie. Qu'importe la violence : plus que tout autre, “Gnosis”, fidèle à la main gauche, est somptueuses ténèbres.

note       Publiée le vendredi 12 avril 2019

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    Sheer-khan Envoyez un message privé àSheer-khan
    avatar

    Ca dépend des jours, de l'humeur. "omniabsence" est rythmiquement plus caréné, il est plus intense peut-être, et plus épique. En ce sens, il est plus jouissif, oui. Mais au moment de noter, je dois admettre que je trouve que "Gnosis" va plus loin, est plus riche, le trip est plus profond... il creuse encore la singularité.

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    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    C'est l'autre qui a ma préférence, mais la semi-déception initiale fut bien vite oubliée.

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