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Ringworm › Scars
- 2011 • Victory records VR624 • 1 CD digipack
détail des votes
Membre | Note | Date |
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Klarinetthor | mercredi 3 avril 2019 - 19:09 | |
born to gulo | mardi 2 avril 2019 - 12:33 | |
Rastignac | mardi 2 avril 2019 - 11:41 |
cd • 10 titres • 34:42 min
- 1Voluntary Human Extinction03:29
- 2To the Grave02:10
- 3Used Up, Spit Out03:18
- 4Scars06:53
- 5Unravel03:31
- 6Cleansing of the Fall04:09
- 7Burning Bridges01:46
- 8Angelfuck 03:08
- 9Empty02:12
- 10Hellbound04:06
informations
Enregistré et mixé par Ben Schigel, Spider Studios, avril-mai 2011. Masterisé par Paul Hamann au Suma.
Illustration par Jacob Bannon. Sorti également en vinyl.
line up
Danny Zink (batterie), John Comprix (guitare), Matt Sorg (guitare), James "Human Furnace" Bulloch (voix), Mike Lare (basse)
Musiciens additionnels : Damon Conn (violon)
chronique
Ringworm n'est pas aimé pour ce disque quand on voit les notes de ci de là, je ne sais pas trop pourquoi... en fait, quand je vois les agrégateurs de "notes", Ringworm est moyennement aimé tout court ! Je m'insurge ! Examinons. Dernier album sorti chez Victory Records avant d'intégrer des écuries plus métallique encore, Scars intègre des éléments plus "stoner" ou empruntés au gros métal à mosh qui cartonne encore aujourd'hui dans les festivals d'été. Malgré un petit trou d'air autour du 3e et 4e titre, ce disque est quand même un hénaurme appel à l'émeute, à la baston, au footing, à de l'entrainement au maul sur 5 mètres carrés, à se taper des mêlées au joug pendant une heure avec vos potes tatoués à cheveux gras. Voire à faire du ju-jitsu. Ou casser des bouteilles, des bagnoles, des ordinateurs. Ou enfin à se bouger tout simplement le fion ! La batterie blaste moins (ne vous laissez pas blouser par les premières secondes), ça emprunte encore plus au heavy burné ou au gros rock sudiste (écoutez ces solos de shredder défoncé à la colle), ça groove comme du Lynyrd Skynyrd, pas vraiment comme du Obituary... mais cette rage ! Cette hargne. Il est dit quelque part que la colère est de l'ordre du mouvement : ça accélère, ça brûle, ça dégage une énergie folle, ça crame l'entourage, ça bouche les artères, ça donne des hémorroïdes ! J'entends cette violence bête et méchante dans Scars, dès l'entame, dès la reprise de souffle en fin d'album après le long éponyme un peu chiant, climax atteint par un Angelfuck qui vous fera pousser les canines, aiguiser l'appétit, mélanger toutes les valeurs pour n'en faire qu'une : celle de la faim et des mouvements de coude dans le pit ! D'ailleurs, quand on y pense, il y a de nombreuses musiques qu'on pointe du doigt quand quelque part, un pouvoir se raidit et décide de visser les boulons en désignant le coupable : la musique fait partie du méchant facile, corrompant la jeunesse, provoquant massacres de masse, psychopathies, insomnies, ballonnements, cyclothymie, schizophrénie, phobie des chatons et autres infamies que, par exemple, nos bons aïeux savait réprimer quand ils se retrouvaient à s'éventrer à Verdun... rah, qu'il est rancunier ce Rastignac, qu'est-ce qu'il pinaille, il voit le mal partout. On sait bien que la musique c'est le Mal ! Pas besoin de chercher la petite bête, c'est pourtant simple ! La musique, c'est mal ! La poésie, c'est mal ! La sculpture, la peinture, le cinéma, c'est mal ! N'écoutez pas Ringworm !
note Publiée le mardi 2 avril 2019
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Note moyenne 3 votes
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- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
Il passe bien, comme un Ringworm; peu de morceaux inoubliables certes
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- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
Beaucoup aimé à sa sortie, mais finalement revendu. Je retiens que Angelfuck.
- Note donnée au disque :