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Cathedral (USA) › Stained glass stories

5 titres - 45:41 min

  • 1/ Introspect (12:39)
  • 2/ Gong (7:00)
  • 3/ The Crossing (5:59)
  • 4/ Days & Changes (8:39)
  • 5/ The Search (11:24)

informations

Delta Studios, New York, USA, 1978

line up

Mercury Caronia IV (batterie, percussions), Fred Callan (basse, pédale moog), Paul Seal (chant, percussions), Tom Doncourt (claviers, mellotron, glockenspiel), Rudy Perrone (guitares)

chronique

  • symphonique

Greg Walker, fondateur du label progressif Syn-Phonic, s'est fait un devoir de restaurer une partie de son patrimoine. Et à la passion qui lui est nécessaire à l'accomplissement d'une telle tâche, il y met le goût. Ce qui ne gâche rien. Parmi les grandes découvertes de son défrichage implaccable et méthodique, Cathedral surpasse de loin les plus belles espérances. Certes, le groupe n'a livré qu'un seul album, tardif (en 1978), avant de disparaître à jamais, et celui-ci ne brille pas par son originalité, mais on ne peut pas non plus lui reprocher de n'être qu'un vulgaire clone. A l'instar de Starcastle, l'empreinte majeure de Yes se fait entendre tout au long du disque (la basse Rickenbacker de Fred Callan n'est pas étrangère à cette troublante similitude, et il est vrai que la guitare de Rudy Perrone s'apparente quelque fois à un subtil mélange de Steve Howe et de Robert Fripp qui mérite donc d'être écouté ne fût-ce qu'une fois), mais comme d'autres groupes de la même époque, et tout aussi méconnus (comme England ou Yezda Urfa pour ne citer que ceux-là), Cathedral parvient à fondre ses sources d'inspirations diverses (King Crimson pour ses parties enlevées, Genesis pour son côté pastoral ou encore Gentle Giant pour la complexité de ses arrangements) pour créer une musique qui lui est propre en définitive. (Je vais arrêter de mettre des paranthèses (partout)!). Non, les amateurs de progressif symphonique, et de Yes en particulier auraient tort de bouder leur plaisir en ne se ruant pas dans la seconde sur ce "Stained Glass Stories" qui, sans atteindre la folie furieuse de "Relayer", arrive néanmoins à installer une atmosphère si pas similaire, en tout cas fort proche, et peut-être même mélodiquement plus riche. L'instrumental "Gong" et la plage finale "The Search" emportent tous mes suffrages bien que le reste soit d'un tout aussi bon niveau. Et l'omniprésence d'un mellotron toujours aussi solennel ne pourra pas me permettre d'infléchir la tendance. Vraiment à découvrir.

note       Publiée le jeudi 8 août 2002

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    commentaires

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    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

    Un album intéressant : Mattias Olssons (Anglagard) s'est associé avec Tom Doncourt le temps d'un album nommé "Cathedral" (qu'il a du terminer seul du fait du décès de ce dernier si j'ai bien compris). Pour écouter : https://roth-handle.bandcamp.com/album/tom-doncourt-mattias-olssons-cathedral

    franmart Envoyez un message privé àfranmart

    je vient de me le faire en entier et ce qui frappe lors de la premiere ecoute, c'est la ressemblence avec yes, la guitare fait penser emmediatement a steve howe tout comme les parties de clavier mais ne boudons pas notre plaisir, c'est un tres bon album, un peu difficile d'acces au neophytes tout de meme.

    prypiat Envoyez un message privé àprypiat

    Merde, c'est pas le bon

    Dun23 Envoyez un message privé àDun23

    Bon ben clair que l'ombre du Yes de la très grande époque plane sur ce disque. Et je rejoindrais le doc sur le chant: le gars a une bonne voix, c'est indéniable, mais il manque un soupçon d'originalité pour en faire un truc vraiment terrible. Et Gong, ce morceau tue, justement parce qu'instrumental. Reste un disque plus que recommandable pour peu que la référence ci-dessus (et non pas plagiat éhonté) parle.

    toxine Envoyez un message privé àtoxine
    Pfouh c'est quoi ces usurpateurs?