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Uriah Heep › Head first

cd • 10 titres • 37:21 min

  • 1The other side of midnight03:55
  • 2Stay on top03:35
  • 3Lonely nights04:07 [reprise de Bryan Adams]
  • 4Sweet talk03:51
  • 5Love is blind03:38
  • 6Roll-overture02:18
  • 7Red lights02:57
  • 8Rollin' the rock05:31
  • 9Straight through the heart03:39
  • 10Weekend warriors03:50

informations

Enregistré au Manor Studio et au Roundhouse

line up

Bob Daisley (basse), Lee Kerslake (batterie, chant), John Sinclair (claviers, chant), Peter Goalby (chant), Mick Box (guitares, chant)

Musiciens additionnels : Frank Ricotti (percussions [6])

chronique

Uriah Heep garde le rythme ! Après être passé près de la séparation pure et simple, Uriah Heep est de retour sur le devant de la scène avec un style définitivement plus moderne. Les années 70 représentent le passé, bienvenue le hard rock FM des années 80 ! "Abominog" représentait en quelque sorte ce bain de jouvence dont le groupe, totalement remanié, avait besoin. Alors certes, maintenant en 2019, il est difficile de se remettre dans le contexte de l'époque mais il est facile de s'imaginer que le groupe a fait le bon choix d'évolution. Mais maintenant, qu'est-ce que ce style a vieilli ! Autant je trouve que le rock des années 70 tient très bien l'épreuve du temps, autant ce son synthétique des années 80 fait un effet carton-pâte 35 ans plus tard. C'est peut-être une histoire de goût, mais c'est tout à fait l'effet que ça me fait d'écouter les albums d'Uriah Heep des années 80. Ce "Head first", sorti tout juste un an après "Abominog", fait partie des albums du groupe que j'ai eu alors que je découvrais progressivement le groupe. C'est bien simple, je n'ai pas pu écouter l'album dans son intégralité au début tellement j'étais allergique à ce son ! Mais franchement, ce son de claviers ! Comment est-ce possible ??? Il est pire que sur son prédécesseur ! La production dans son ensemble est froide et représente tout ce que le FM a pu sortir. Ca ressemble à du Foreigner, du Whitesnake, du Survivor, du Cheap Trick ou du Deep Purple s'ils avaient continué après 1976 avec ce son (oui, je me comprends, c'est déjà bien !). Il y a même une reprise de Bryan Adams, "Lonely nights". Heureusement, le groupe garde quand même ce style purement hard rock et je trouve qu'avec une production plus épurée et adaptée, cela aurait pu sonner un peu plus glam rock à la Mötley Crüe et cela aurait quand même été mieux et moins kitsch. La guitare reste encore bien agressive. On voit bien que Mick Box a encore envie d'en découdre avec des solos bien enlevés. A le réécouter avec le temps, je dois avouer que niveau compositions, même si cela reste un ton en dessous d'"Abominog", ce n'est pas si mal avec de bons riffs et une bonne accroche générale (si on arrive à faire abstraction de la production), même si l'album manque de diversité et reste finalement assez linéaire. On peut quand même noter un très bon "Weekend warriors", seul titre du niveau d'"Abominog", et les mentions plus qu'honorables de "Red lights", "Love is blind", le morceau-titre "The other side of midnight" ou l'instrumental assez original "Roll-overture". Il faut bien se remettre dans le contexte des années 80 et se dire qu'à l'époque on ne voulait plus entendre ces sonorités seventies qui étaient considérées comme has-been. Tant de groupes de cette époque ont eu du mal à gérer le virage de cette nouvelle décennie. Uriah Heep réussit à bien assimiler cette période même si cela doit passer par des albums qui, maintenant en 2019, sonnent bien kitsch et daté.

note       Publiée le vendredi 1 mars 2019

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    nicola Envoyez un message privé ànicola

    La pochette manque cruellement de ghost riders in the sky.