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Uriah Heep › Conquest

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Nicko      dimanche 3 février 2019 - 17:30

cd • 8 titres • 42:58 min

  • 1No return06:07
  • 2Imagination05:49
  • 3Feelings05:26
  • 4Fools05:03
  • 5Carry on03:57
  • 6Won't have to wait too long04:54
  • 7Out on the street05:57
  • 8It ain't easy05:45

informations

Enregistré aux Roudhouse Recording Studios en 1979

line up

Trevor Bolder (basse, chant), John Sloman (chant, piano, percussions), Mick Box (guitares), Chris Slade (batterie), Ken Hensley (claviers, piano, chant, guitares)

Musiciens additionnels : Gerry Bron (timpani [7])

chronique

Outch ! Alors là, pour un changement, Uriah Heep opère un sacré virement de cap ! Quand déboule le "No return", premier titre de ce "Conquest", j'ai l'impression d'entendre du mauvais Supertramp ! Bien loin de leur hard rock 70's. Je me demandais bien comment le groupe avait bien pu en arriver là ! Suivant la tournée de l'album "Fallen angel", des tensions à l'intérieur du groupe ont mené à l'éviction du chanteur John Lawton. Et trouver un remplaçant au poste de chanteur d'Uriah Heep n'est pas chose aisée, parce que John Lawton, c'est une chose, mais dans l'héritage du groupe, il y a quand même David Byron, et son chant à lui, c'est une autre paire de manche. Bref, le groupe porte son dévolu sur John Sloman, jeune chanteur-claviériste. Dans le même temps, Lee Kerslake décide de quitter le groupe, remplacé aux fûts par le futur AC/DC, Chris Slade (mais oui, vous savez, le grand chauve à marcel, c'est lui !). Et le résultat est trop déroutant. Déjà, le point noir, c'est le chant, pas du tout adapté. Pas que Sloman soit mauvais, il a une très belle voix, mais alors qui ne va pas du tout à Uriah Heep, manquant de puissance et de coffre, et en même temps trop haut-perché. Et franchement, direct, ça ne passe pas. Le groupe a effectué à la suite de cet album une petite tournée pour fêter leurs dix ans. Je serais assez curieux d'avoir un bootleg de cette tournée pour voir comment il se débrouillait avec le reste du répertoire de la formation. L'album est beaucoup plus soft et limite soul. Il subsiste deci delà quelques plans rappelant les précédents disques, il reste quand même dans un esprit rock, mais tout simplement trop soft et mal exploité. Les compositions restent plates, sans réelle accroche. Et la production est clairement dans cette mouvance du début des années 80, froide et synthétique, et rappelle beaucoup ce que des groupes 70's, à l'image de Rainbow, ont trop connu en attaquant cette décennie, un son pauvre et pas adapté au style joué. Bref, ce "Conquest" n'a pas grand chose pour plaire. Il s'agit ici du premier mauvais disque d'Uriah Heep. Le groupe va ensuite complètement imploser, Ken Hensley claviériste historique claquant la porte du groupe, n'étant pas satisfait de la manière dont Sloman interprétait ses morceaux. Il sera justement suivi par Sloman à peine un an après avoir rejoint le groupe. Là-dessus, Trevor Bolder préférera partir rejoindre Wishbone Ash. Mick Box se retrouvait à ce moment-là seul maître à bord du navire Uriah Heep. Le futur de la formation s'annonçait plutôt sombre... Heureusement pour nous, "Conquest" ne serait pas l'épitaphe du groupe, qui allait rebondir assez vite.

note       Publiée le dimanche 3 février 2019

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