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Chicago, Illinois, USA, 1986
Steve Albini (chant, guitare, programmation), Santiago Durango (chant, guitare), Dave Riley (basse)
Il s'agit de la version 30 ans remasterisée et incluant le morceau 'Strange things' non présent sur la compilation 'The rich man's eight track'.
C'est beau, un bout de tôle rouillé, il n’y a pas que César à s’en être aperçu. N’est-ce pas une forme de pureté que cette corruption en action qui redéfinit la couleur, les contours, la force de certaines choses ? Big Black, c’est un morceau de tôle rouillée dans son symbolisme le plus puissant, sa beauté la plus affreuse…Big Black, ce sont des villes de merde aux noms que personne ne connaît où l’ennui est un art de vivre, des coins pourris si paumés qu’on ne les quitte pas de peur de ne savoir où aller, des vies aussi inutiles que des bouts de rouille…Cette rouille justement qui grince affreusement quand on tente de lui caresser le poil, qui gémit des crissements quand on la fait plier…Un son unique qui n’a jamais réellement fait école à coup de boîte cognante, de cordes distordues aux sonorités de poubelles, le punk industriel avant Ministry et version DIY (encore plus flagrant sur ‘Strange thing’, absent de la compilation ‘The rich man’s eight track’ et certains pressages, que Tonton Al a dû écouter en boucle !). Un génie de l’ambiance et des arrangements, des mélodies en béton (puisqu’on est dans la matière), ‘Atomizer’ est bel et bien la bombe de sa pochette, cheap à souhait qui te pètera à la gueule et te laissera des cicatrices à vie mais c’est pas grave; Kerosene est dans le coin et on sait comment ça finit avec elle !
note Publiée le samedi 26 janvier 2019
Note moyenne 8 votes
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J'aimais pas trop les groupes d'Albini (par rapport aux autres poids lourds du noise rock 80s), jusqu'à un monumental concert de Shellac à la Villette puis la découverte d'Atomizer.