Vous êtes ici › Les groupes / artistesRTerry Riley › Persian surgery dervishes

Terry Riley › Persian surgery dervishes

  • 1973 • Shanti 129806715 2 • 2 CD

détail des votes

Membre Note Date
Coltranophile      lundi 18 septembre 2023 - 19:15
Alfred le Pingouin      mardi 25 mars 2014 - 17:25
Crime      mercredi 29 septembre 2010 - 00:23
GinSoakedBoy      mercredi 19 mai 2010 - 14:10
Grandgousier      jeudi 24 septembre 2009 - 11:11
Wotzenknecht      vendredi 10 avril 2009 - 16:49
kama      vendredi 10 avril 2009 - 16:45
Hestia      mercredi 5 novembre 2008 - 18:42
Spektr      samedi 6 octobre 2007 - 18:17
Botherhood      vendredi 9 février 2007 - 12:32
nykacho      mardi 2 mai 2006 - 00:38
julayss      mardi 24 janvier 2006 - 00:18
mroctobre      mercredi 16 mars 2005 - 16:08
Progmonster      jeudi 1 août 2002 - 20:42
Pingshifu      jeudi 21 janvier 2010 - 21:06
Møjo      samedi 6 octobre 2007 - 18:52
taliesin      dimanche 18 février 2007 - 17:32
cyprine      vendredi 10 avril 2009 - 16:40

4 titres - 90:30 min

  • 1/ Performance One, 1 (20:45)
  • 2/ Performance One, 2 (22:00)
  • 3/ Performance Two, 1 (25:00)
  • 4/ Performance Two, 2 (22:45)

informations

Disque 1 : Los Angeles, USA, 18 avril 1971 Disque 2 : Paris, France, 24 mai 1972

line up

Terry Riley (orgue électrique, effets)

chronique

  • musique microtonale > minimalisme

Allons y gaiement ; Terry Riley est le père des musiques électroniques. Ou du moins des musiques répétitives (sur lesquelles toute une frange de la musique électronique a jeté son dévolu). A la suite de, ou en parallèle à, ses expérimentations, on a pu découvrir La Monte Young, Annette Peacock, Steve Reich, Charlemagne Palestine, Philip Glass ou encore John Adams. Sans parler des répercussions colossales de son approche dans la musique pop. Pour tout dire, cet extraordinaire double album paru en 1973 est un témoignage splendide mettant habilement en lumière toute la part d'improvisation importante qui habite sa musique. Deux performances en concert, deux rituels pourrait-on presque dire, deux variations d'un même thème, en deux parties, en deux points géographiques différents, et pourtant un monde de nuances s'érige entre les deux, en dépit d'une approche que l'on pourrait croire, à force, redondante. La musique se déploie comme une spirale ; ronde, infinie. Elle tourne, et tourne sur elle même. Elle nous emporte dans sa transe, dans sa danse extatique. Et nos têtes de bourdonner au rythme de ce balancier organique. Elle a ce pouvoir hypnotique indéfinissable hérité du tournoiement des derviches de la Perse antique ; une rotation frénétique qui permet d'accéder à un niveau de conscience supérieur, d'atteindre l'extase transcendantale ! L'économie de moyens utilisés et la puissance qui s'en dégage rendent cet album d'autant plus précieux. Un album magnifique pour quiconque considère qu'écouter de la musique rejoint l'esprit d'une réelle et profonde communion. Entrer dans cet univers, c'est pénétrer dans l'oeil du cyclone. On sait comment y entrer, mais on n'est jamais sûr de pouvoir en revenir... Splendide.

note       Publiée le jeudi 1 août 2002

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Persian surgery dervishes" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Persian surgery dervishes".

    notes

    Note moyenne        18 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Persian surgery dervishes".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Persian surgery dervishes".

    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

    Quel panard à chaque fois! Je comprends que l'on puisse le comparer à l'école ME allemande mais c'est pas du tout ce à qui/quoi il me fait penser spontanément, l'ami Terry. Je me dis toujours qu'il aurait du jouer avec Gong à un moment. Je le vois vraiment proche d'un Daevid Allen, juste du point de vue du ressenti. J'ai cherché un peu et il semblerait qu'ils étaient potes à Paris au début des années 60. Mais j'ai pas vraiment trouvé trace d'une collaboration. Je reste donc dans le registre de Voici/Gala avec mon parallèle.

    Note donnée au disque :       
    empreznor Envoyez un message privé àempreznor

    Ca aussi ça vaut plusieurs joints.

    Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

    dans le cas de Schulze, et de beaucoup de Krauteux (je viens de l'inventer celui-là je suis content!), j'ai lu une thèse qui disait clairement que ceux-ci s'inspiraient moins directement des musiques expérimentales que de Pink Foyd, Soft Machine, Zappa qui servaient de "relais". Et autre chose, Glass, Riley, Reich disent tous que le premier à faire du répétitif c'était La Monte Young, tout le monde a l'air d'accord là-dessus. Ce serait le "Trio for Strings" qu'il a fait qui l'a fait connaitre, il est d'ailleurs assez trash.

    Note donnée au disque :       
    Charles Pasqua Envoyez un message privé àCharles Pasqua

    c'est sur, les grands symphonistes européens aussi Beethoven, Bruckner et Malher mais il faudrait voir quelle audience avait Riley à l'époque je ne suis pas sur qu'il soit beaucoup écouté par les européens

    les séquenceurs c'est obligatoire quand tu es tout seul à jouer

    Hackett Envoyez un message privé àHackett

    Il me semble que lorsqu'on interroge Klaus Schulze sur ses influences, il cite plus Pink Floyd...

    Même pas sur qu'il avait déjà écouté Terry Riley avant de pondre ses oeuvres. Mon idée serait qu'il a élaboré son style planant et minimaliste en s'adaptant à ces machines qu'étaient le synthétiseur. Finalement qu'est ce qui est repetitif dans la musique de Schulze ? Ce sont les sequences. Et il a peut être eu l'idée d'integrer des sequences à sa musique (ce qui n'était pas le cas sur ses premiers albums), lorsque qu'il a eu des synthés équipés de sequenceur justement...

    Je pense pas qu'il a ecouté Terry Riley et s'est dit "tiens je vais utiliser les sequenceurs des synthés pour faire une musique minimaliste de ce genre".

    Enfin, c'est mon idée, après peut être que je me trompe.

    Il en parle dans cet interview (http://www.klaus-schulze.com/interv/in9704.htm), il est agacé qu'à chaque fois on lui dise qu'il a été influencé par Stockhausen ou autre Riley. Lui ce qu'il écoutait c'était Jimi Hendrix et Pink Floyd.

    "Je n'ai rien à voir avec cage ou Riley. Ni avec leur musique, ni avec leurs théories et philosophies (s'ils en ont ...).Je n'ai rien contre, mais ce n'est tout simplement pas mon monde. Quand j'ai commencé à faire ma musique, et même avant, j'écoutais Jimi Hendrix et Pink Floyd mais pas les noms que vous mentionnez."