Comment dire… Nous voilà ce coup-ci en pleine… Bizarrerie véritable ? Arnaque conceptuelle ? En présence d'un … Génie oblique ? Simple Casse-Couilles, cinglé de première ou gros malin au sens de l’humour simplement très… particulier ? Eh bien : Xper.Xr., Hongkongais – donc actuellement, Officiellement Chinois – porté ailleurs sur le karaoké harshnoise, les trafics de signaux pas bons pour l’oreille interne (et la santé mentale, me souffle-t-on dans les débris de ladite) n’est pas facile à suivre, quoi qu'il en soit. Partant du principe que toutes les musiques sont les mêmes – et rendues encore pires, marchandises interchangeables, par l’industrie toujours en expansion-ou-serait-ce-l’entropie – le gars fond tout dans le même bordel kitsch et ahuri, ahurissant. Jure un coup que le pire du pire de la canto-pop pour bar à lumières roses serait le summum de la chanson, de l’art populaire – puisque des centaines, des milliers, des millions les reprennent en chœurs tous les weekend dans les établissements bondés, l’œil perlant d’émotion. Et puis d’un coup se pique de balancer une REPRISE ACID HOUSE de Whitehouse ! ('voyez l'astuce...). Bon… Oui, le mec est énervant. (Le genre évidemment à ne jamais s’orthographier pareil, tiens…). Authentiquement drôle, aussi, parfois – pas sûr que ce soit toujours par accident. Même : c’est bien certain qu’il sait un peu ce qu’il fait – quoi qu’on pense (ou… qu’il pense !) du produit (... tiens) obtenu.

Le voilà pour une fois complètement en acoustique ou peu s’en faut. Pas de murs de bruits blancs, pas de cassettes saturées dans le rouge. Des instrument « traditionnels », à la place – chinois. (Luth Pipa, flûtes locales, vielle à archet erhu…). Et le répertoire ? Eh bien : des TUBES ! En vrac – au sens aussi de déréglés, pas dans leur forme habituelle, un truc qui déconne au niveau de la conformation – 2Unlimited (si ; deux fois), S’Express, Chaka Khan, Prince ou… Aphex Twin. (Si ; bis). Euh ? Oui… Come to Daddy. Mais il a raison, allez… C’est de la pure pop grotesque, ce truc, à la base ! Voilà qu’il la joue en douceur – avec intro au cordophone flottant façon pièce élégiaque. Façon clichés empire-du-milieu-jasmin-chat-de-la-chance-sur-le-comptoir un peu aussi ? Ben… Râh ! Ça y est : je ne sais plus ! Le zozo a réussi à m’embrouiller ! Bon, et puis cette version opéra-de-pékin-express de No Limit, là ! En effet… Il semble bien qu’il n’en ait pas. Respecte rien… Le problème c’est que dans le bricolé du bidule – outre, je redis, que l’humour fait par moment vraiment touche et pertinence – ça prend aussi par instant un tour authentiquement charmant, ses blagues. Oh et puis merde… Le voilà – ou l’un(e) de ses comparses – qui roucoule en se payant nos poires des chakakhââân ! chakakhââân ! Mmmh. Dire qu’il va falloir noter ça. Euh… Une boule ? Six ? Ça aurait un sens, plus l’un que l’autre ? La mire pile au centre, alors – qui ne veut rien dire non-plus mais c’est encore le moins pire ?

Allez… Let me say : YEAAAH ! (Digiling-ding-ding-ding-dingdingding…). (Ah, et après j’irai me gober un doliprane… Un © de plus, dis-donc – on va dire que comme ça on restera dans le thème). … … … (… .. . .... .. : et comment c’est censé se prononcer, je parie que c’est même pas du morse, bordel !). LemmysayYEAAAH ! WOOOHAAAA ! (Chakakâââââân !!!) ... Ou alors ce sera de l’ibuprofen, oh, n'importe.

Aïe... Ouch.