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Omega Tribe › No love lost

lp • 11 titres

  • 1Duty calls
  • 2Profit
  • 3Aftermath
  • 4Freedom
  • 5What the hell
  • 6Mother of cultivation
  • 7My tears
  • 8Nature wonder
  • 9Pictures
  • 10Man made
  • 11My tears reprise (No more wars)

extraits vidéo

informations

Forest Studios, Londres, Angleterre, avril 1983. Produit par Pete Fender (fils de Vi Subversa des Poison Girls).

Paru à l'origine sur Corpus Christi Edition vinyl blanc

line up

Hugh Twitm'n (chant, guitare), Radly Hardm'n (basse, chant), Pete Loudm'n (guitare, chant), Peteroleum Yorkie Bigm'n (batterie, chant)

Musiciens additionnels : Corrina Squeelm'n, Karen Wigglem'n, The Boy In Blue (voix)

chronique

  • anarcho-punk

‘Amusant’ de constater comme le terme ‘anarchie’ a pu être galvaudé: ‘chaos’, ‘absence d’ordre’, ‘appel à la violence’…Tiens donc ? L’absence d’autorité politique ou religieuse implique tout sauf le désordre et suppose au contraire une (trop ?) grande maturité personnelle et le fait que les anarchistes (les vrais, pas le Black Block) soient anti-racistes, anti-homophobie, écologistes, anti-guerres, végétariens ou vegans et j’en passe, en font presque davantage des hippies que des bombes à retardement. Omega Tribe, voilà un nom qui claque bien. J’en ignore l’origine mais dans ma tête, j’imaginais un formidable cri d’espoir, une sorte de tribu de la fin des temps qui, même après l’apocalypse, rassemblerait encore…Fondé en 1981, ce combo de la mouvance anarcho-punk britannique ne nous aura laissé qu’une maigre discographie: un seul LP, deux minis et une cassette live. ‘No love lost’, puisque c’est de lui qu’il s’agit, aura quand même marqué et marque toujours les esprits, notamment de par son aspect mélodique assez travaillé (un peu comme leurs collègues de Zounds ou dans un autre genre The Jam à leurs débuts) et une attitude ‘peace and love’ très marquée. Omega Tribe sont parmi les plus hippies de la famille anarcho-punk, leur pochette, leur logo (une colombe stylisée) en témoignent et peuvent prêter à sourire (le désir de paix et de justice est-il donc ridicule ?), sauf que les textes n’ont rien de naïfs et que la sincérité des musiciens (toujours en activité) n’a jamais pu être prise en faute. ‘No love lost’ demeure une galette punk, presque post punk selon les critères d’aujourd’hui, sans doute justement de par la touche mélodique très travaillée (‘Pictures’, le génial ‘What the hell’, le presque groovy ‘My tears’, l’ouverture de ‘Aftermath’). Les chansons sont pourtant globalement assez standard quant à la durée mais nos Anglais savent capter l’attention assez rapidement, séduire par de nombreuses trouvailles au milieu de l’aspect punk râpeux pas complètement absent non plus (bien que moins présent par rapport au précédent EP), qu’on se rassure. Voilà qui est typique de l’attitude des mecs, scandalisés littéralement par l’état du monde, dénonçant cette situation avec force et sans compromis mais refusant de se complaire dans une négativité stérile. Beau et intègre témoignage d’adeptes d’une philosophie qui n’en finit pas de marquer et d’influencer de nombreux artistes et fans...Peace'n'love is not dead !

note       Publiée le lundi 13 août 2018

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    Ah ? Merci de l'info, je n'en étais pas sûr...

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    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    Ah, je n'étais pas au courant de sa réédition, ça été un peu passé sous silence. Je préfère peut-etre Angry songs, mais cet album contient bien des choses intéressantes. Il est assez dur à cerner, malgré ses nombreux passages mélodiques; et reste un peu en deça des Zounds, the Mob, et des disques de popa Crass et de mama Poison Girls. En parlant de filiation c'est bien Pete Fender (derrière leurs pseudos débiles) qui tient la gratte.

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