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The Ðevil & The Uñiverse › Benedicere
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informations
Il s'agit de la réédition coffret limitée 2018. Outre le cd, la boîte propose un DVD live emballé dans un sac de jute noir ainsi qu'une hostie.
line up
Ashley Dayour (instruments, orgue), David Pfister (instruments, field recordings), Stefan Elsbacher (instruments, percussions)
chronique
Deux cartes sélectionnées dans un deck de tarot selon une méthode de l’occultiste Crowley et Ashely Dayour (Whispers in the Shadow), son pote David Pfister, flanqués d’un troisième larron, se voient dévoilé le nom d’un projet qu’ils veulent musical mais également mystique, magique même. Ce sera The Devil and the Universe. Les trois compères s’affublent d’une cape et de masques de chèvre et c’est parti pour l’aventure ! J’ai eu du mal au départ, un truc purement instrumental et qui pioche dans pas mal de directions, voilà qui n’est pas forcément ma tasse de thé. D’un autre côté, c’est aussi la force du groupe dont la création pourrait aisément servir de bande-son à de longs ou courts métrages. Nos trois boucs s’autorisent une large palette d’influences en allant chercher aussi bien dans la dark wave que le classique, sans oublier tout le folklore occulte et rituel, le dark ambient, les films, la pop synthétique…Mélangez la potion, servez le tout dans une atmosphère satanique version Hammer films vs Church of Satan (le côté plastique) et dégustez. La manière de travailler en usant de la magie, on peut y adhérer ou en faire complètement abstraction selon ses convictions mais voilà bien un élément qui n’influera pas tellement sur l’écoute d’après moi. Ca demeure assez ‘léger’ malgré l’écran occulte (encore que certains de leurs travaux précédents soient plus pesants) mais une fois cet élément accepté, on peut pénétrer pleinement dans l’univers du duo. ‘Benedicere’ vous permettra de côtoyer des percussions tantôt rituelles (‘Ascension’) tantôt plus dansantes (‘Immaculata’), des passages purement ambient très cinématographiques (Mater Dolorosa’), des kilomètres de samples puisés dans divers films d’horreur (on tourne toujours autour des thèmes bibliques et occultes), des nappes d’orgue, quelques crissements plus glauques (le réussi ‘Road to Damascus’)…On pense parfois à une version sombre et pas pop du tout de Mysterious Art, à quelques éclats de Carpenter, des réminiscences de trucs de chez Cold Meat, avec toujours cette évocation cinématographique, certes un peu carton pâte mais pas dépourvue de qualité. Pour peu qu’on joue le jeu, il devient aisé de tourner son propre film dans sa tête selon les sonorités qui nous passent dans les oreilles. D’ailleurs, c’est sorti chez Rust Blade, preuve que c’est relativement digne d’écoute, surtout accompagné d’un travail esthétique soigné et cohérent.
note Publiée le dimanche 22 juillet 2018
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- Richard › Envoyez un message privé àRichard
Disque reçu et bien fait d'avoir été tenté ! Merci Twilight encore pour toutes ces découvertes. La potion est plus que digeste.
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- Richard › Envoyez un message privé àRichard
Bien tentant.
- Note donnée au disque :