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Incubus (Californie) › S.C.I.E.N.C.E.

12 titres

  • 1/ Redefine
  • 2/ Vitamin
  • 3/ New skin
  • 4/ Idiot box
  • 5/ Glass
  • 6/ Mgic medecine
  • 7/ A certain shade of green
  • 8/ Favorite things
  • 9/ SUmmer romance (anti-gravity love song)
  • 10/ Nebula
  • 11/ Deep inside
  • 12/ Calgone

informations

4th Street Recording, Santa Monica, California. Par Jim Wirt

line up

Brandon Boyd (vocaux, didjeridu, djumbe), Michael Einziger (guitares), Alex Katunich (basse), Jose Pasillas (percussions), DJ Lyfe (tables).

chronique

"Certains pensent que la science est ennuyeuse. Ils voient en elle la dissection d'une grenouille, la détermination de la théorie de la relativité, le fait de partager sa paillasse avec des vieillards aux cheveux hirsutes". Pour Incubus, il serait bien triste qu'elle se résume à cela. Car la science se réfère à tout un processus d'expérimentation, et c'est cette facette ci que la formation se décide à explorer. S.C.I.E.N.C.E., pour douzes expériences sur la tangeante du précédent opus. Des faits extrêmement complexes à analyser pour l'auditeur, entre la chirurgie minutieuse des samples et du scratch, la douceur molle et anésthésiante des basses, les douleurs imprévues des grattes neo metal, des accélérations punk. Et c'est sans compter cette voix qui rode, qui module ses intonations à outrance, entre funk, hip hop, punk, metal, elle est incontrôlable. Elle sait même se faire délicieusement suave pour se marrier aux djumbes, saxophones, lors de mélopées jazzy '70. C'est une sorte d'espace inconcevable et ingérable, où entrent en collison des sons, formant parfois des harmonies, parfois des incohérences, quelque fois se frôlant tout juste, mais fusant toujours de directions que l'on ne soupçonne pas, vers des directions que l'on ne connaît pas. C'est un univers déjanté et compliqué, où les barrières entre les styles perdent leurs lettres de noblesse. C'est un lieu sans nom, où l'on est projété pour y subir des sons. Car dans cette expérience, le cobaye, c'est bel et bien l'auditeur.

note       Publiée le mardi 30 juillet 2002

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Et sinon, en termes moins imagés, et comme disait très justement plus tôt DUN23 : ce disque est "immature", foutraque - et foutrement gourmand, j'ajoute, et c'est bien ça qui le rend si cool - avec ce parti-pris d'une exécution aussi en place que sa conception ne tient pas en (place), donc... "I don't know whyyy".

Message édité le 09-10-2022 à 16:24 par dioneo

Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Senser ont fusionné avec Helmet, embauché un wagon de surfers pour le design des costumes et des décors, braqué le van de percus de Sepultura sur la tournée de Roots (avec ses officiant) ; tout ce monde a fait descendre les tombereaux de spacecakes (glaçage funky shrooms) dont il s'était blindé avec quelques rasades de ponch Hoffmann/Sandoz et... "Voilà".

Message édité le 09-10-2022 à 16:20 par dioneo

Raven Envoyez un message privé àRaven
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Aaantiiiii graaaveeeuuuuutiiiiii...

NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

Je ne m'en lasserai jamais de celui là. Tuerie , tuerie.

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saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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Cet album c'est du roflcopter en Jet 27

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