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Hail Spirit Noir › Mayhem in Blue

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Pohjola76      lundi 28 mai 2018 - 11:12
Raven      mardi 31 mars 2020 - 21:25
boumbastik      samedi 12 mai 2018 - 23:35
nicliot      samedi 12 mai 2018 - 13:51
born to gulo      samedi 12 mai 2018 - 09:45
merci pour le fusil...      vendredi 11 mai 2018 - 20:46
Karamazov      vendredi 11 mai 2018 - 19:46
Dioneo      vendredi 11 mai 2018 - 19:30
Klarinetthor      mardi 15 mai 2018 - 16:43
Procrastin      samedi 12 mai 2018 - 03:07
taliesin      mercredi 17 octobre 2018 - 13:59

cd • 6 titres • 40:30 min

  • 1I Mean You Harm3:56
  • 2Mayhem In Blue7:57
  • 3Riders to Utopia4:38
  • 4Lost In Satan’s Charms10:52
  • 5The Cannibal Tribe Came from the Sea6:51
  • 6How To Fly In Blackness6:16

informations

Mixé au Lunatch Sounds Studio par Dimitris Douvras. Masterisé par Alan Douches au studio West West Side Music.

Artwork : Ra Designe. Photo : Olia Pishchanska.

line up

Dim (basse, guitare acoustique, guitare solo), Haris (synthétiseurs), Theoharis (guitare, voix)

Musiciens additionnels : Dimitris Dimitrakopoulos (invité chant clair), Håkon Freyr Gustafsson (invité batterie)

chronique

Ils nous la jouent encore à l’envers – à l’Adversaire, à rebours d’un Dieu, dont on ne sait pas s’il est l’autre nom de la Nature ou son ennemi juré, neutre et malin, toujours à ses fins, débordant et infiltrant les civilisations, les écrits d’unité, de loi monothéiste, les règles d’un Bien conchié, méprisé, contourné. Démerdez-vous comme vous voulez, faites ce que bon vous semblera de leurs histoires de Tue Ta Mère Depuis L'Utérus comme expérience de la liberté mystique (sur un autre disque), de Razzias sur l’Utopie (ici – Cavaliers de l’Orage ?). C’est encore ce drôle de luciférisme si on veut "nietzschéen", là pas pris dans la glace mais s’exhalant dans la touffeur d’un air méditerranéen épaissi, poisseux, empoisonné. Des cigales qui crament au cagnard. Encore cette voix pas rassurante qui, de plus en plus, est tout ce qui leur reste d’un passé black metal déjà ni net ni droit (Transcending Bizarre!, pour une partie des membres – c’était tors et cintré, ce machin, nettement, encore plus sur la fin, la transition vers le présent groupe). Comme sur leur premier - Pneuma, en 2012 – les types aux bronches noires infusent leurs plages d’orgues et de guitares anciennes, psychédélisme capiteux sucé à des machins seventies, arrangements de cordes qui déstabilisent et mettent en majesté. Comme sur leur deuxième – Oi Magoi, en 2014 – ça se complique de relents et d’étais prog, de volutes travaillées, tortillonnées encore plus. Seulement ce coup-ci – et c’est pire, c’est à dire beaucoup mieux – ça n’étouffe rien, ces chantournements, ces constructions. C’est bien davantage maîtrisé, mis en place, joué exact, structuré ; c’est plus que jamais égarant, fleurs de démences raffinées, tensions et torsions de l’esprit qui brûle et clamse en continu et vit aigu d’une traite mais plein de saccades. La batterie, aussi, qui n’aide pas mais fait tout couler et rouler – dense, précise, lourde mais qui évite le fracas pour frapper plus en traître. Musique en effet cannibale – et venant comme ils annoncent de la mer, et sans scrupule à vous croquer l’oreille (et depuis là votre temps intérieur celui que dure le leur, ce troisième trip épais et d’une grâce mauvaise). Ça vous absorbe et ça s’écoute comme d’autres substances se bouffent, oui (ou s’ingèrent, s’absorbent, s’assimilent autrement, d’accord). La profondeur de champ est peut-être un trompe-l’œil, c’est entendu – mais n’empêche : elle vous bascule et vous avale. La peau, la viande à l’air, ils la parcourent nimbés d’une nuit trop chaude et concentrée, sensuelle, sensitive, cérébrale. La cité d’où ils parlent est comme planquée au fond d’une vaste crique – et vaste elle-même, nous disent les descriptions. Leur menace et tranquille mais la chose, au fond, qu’ils libèrent, est folle et sans licou (ou celui-là façonné pour exciter au moins autant que pour tenir).

note       Publiée le vendredi 11 mai 2018

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    Pohjola76 Envoyez un message privé àPohjola76

    Je préfère également son prédécesseur que je trouve plus insidieux alors que, de prime abord, il semble plus léger mais celui-ci est tout de même de haute tenue et de là à dire que ça manque d'originalité, que c'est plat, j'avoue que ça me laisse songeur car ce groupe fait partie de ceux (rares) qui font que je garde un œil sur la scène métal au sens large (tout comme leurs excellents camarades de label Madder Mortem).

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    yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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    J'ai une forte préférence pour son prédécesseur ( --> https://www.youtube.com/watch?v=Le3X4LAEfVg ), celui-là est clairement... moins en relief, oui.

    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo  Dioneo est en ligne !
    avatar

    Ben je comprends qu'on puisse ne pas entrer dans le truc, même qu'on puisse trouve que ça manque de relief (même si a mon avis non, pas du tout) mais... "Pas original", euh, ah ? (Vraiment ?)

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    taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

    Je viens d'écouter... Ceux qui me connaissent seront peut-être étonnés... mais je suis déçu déçu déçu... Je ne dirai certainement pas que c'est mauvais, mais à mon avis j'en attendais trop... Plat, pas original, sans aucune surprise, rien qui accroche... Bein merde...

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    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo  Dioneo est en ligne !
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    Oh, ben cool... Ça me rappelle qu'il faudra que je chronique Oi Magoi, tiens, histoire de boucler (provisoirement ?) la boucle avec eux.

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