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Motörhead › Beer drinkers and hell raisers
informations
Enregistré entre le 27 et 29 avril 1977 aux Escape Studios
EP disponible en bonus des rééditions du premier album éponyme du groupe
line up
Eddie Clarke (chant, guitares), Lemmy Kilmister (chant, basse), Philthy Animal Taylor (batterie)
chronique
En 1980, Motörhead est au sommet, avec des albums comme "Overkill" ou "Ace of spades", personne n'était allé aussi loin en termes de violence brute dans le rock n' roll. Le succès est là donc les maisons de disques essayent de fructifier au maximum l'investissement. Déjà en 1979 était sorti ce qui devait être le premier album de Motörhead en 1976, "On parole", et qui avait été refusé à l'époque. Un an plus tard, c'est un peu pareil avec cet EP. En 1977, Motörhead enregistre ce qui deviendra son véritable premier album, éponyme. Lors de ces sessions d'enregistrement, le groupe met en boîte plusieurs morceaux qui ne seront pas utilisés sur l'album. Un servira de face B au single du titre "Motörhead", il s'agira de "City kids". Mais les autres n'ont pas encore été utilisés dans les années 70. C'est donc tout naturellement que sort cet EP 4-titres d'un quart d'heure avec au programme une reprise de ZZ Top, un morceau de Motörhead déjà connu mais ici dans une version alternative, un instrumental et une autre reprise de blues/rock inédits. Pour le coup, cet EP a un réel intérêt avec de la vraie nouveauté. Il nous permet aussi de voir le groupe dans des registres un peu différent de ce à quoi on est habitué de leur part. Le morceau "Beer drinkers and hell raisers", de ZZ Top, montre le trio dans un style blues/rock original avec au chant Lemmy et Eddie Clarke qui alternent chaque vers, comme sur la version de ZZ Top. On retrouvera d'ailleurs le chant d'Eddie sur le dernier morceau (en duo avec Lemmy), "I'm your witch doctor", ce coup-ci plus rock n' roll direct bien sympa. "On parole" nous ramène en terrain connu avec ce ré-enregistrement très rock 'n roll old-school rappelant les débuts d'AC/DC, malgré un mix de la guitare un peu loupé, et "Instro" reste un titre plus ou moins fini entre jam improvisée et ébauche de morceau non finalisé. Pour le coup, même s'il s'agit d'une période révolue et que le style du groupe a beaucoup évolué depuis, cet EP reste très sympa, montrant le groupe sous un autre jour, avec surtout de l'inédit. Heureusement pour nous, cet EP sera réédité par la suite en bonus du premier album du groupe. Une petite curiosité dans la discographie de la formation.
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- Demonaz Vikernes › Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes
EP loin d'être indispensable. A part éventuellement On Parole qui aurait gagné à The train kept a-rollin', on comprend à l'écoute de cet EP pourquoi ces morceaux ont été mis de côté. Le morceau titre et l'instro sont assez mauvais, et le reste se laisse écouter sans grande conviction. L'édition 40 ans de l'album éponyme propose l'ensemble des pistes enregistrées sur cette session, ça passe déjà mieux à l'intérieur d'un tout.
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