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Sextile › A thousand hands

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Klozer      jeudi 22 septembre 2022 - 22:59
Shelleyan      lundi 26 mars 2018 - 12:09

cd • 11 titres

  • 1A thousand hands
  • 2Flesh
  • 3Can't take it
  • 4Smoke in the eye
  • 5Truth and perception
  • 6Romance
  • 7Mind's eye
  • 8Shattered youth
  • 9Into the unknown
  • 10Visions of you
  • 11Introvert

extraits vidéo

informations

line up

Brady Keehn (chant, guitare), Eddie Wuebben (guitare, clavier), Kenny Elkin (basse), Melissa Scaduto (batterie, chant)

chronique

Le post punk, c’est une musique de hipster, c'est bien connu; du moins le croient-ils, les mecs barbus aux t-shirts ‘Unknown Pleasures’ de Joy Division (celui-là uniquement, surtout pas celui avec la pochette de ‘Closer’ parce qu’une statue mortuaire, c’est pas top tendance, ça fait un peu goth donc pas très mature, semblent dire leurs petits sourires condescendants, même si tu connais la bande à Ian Curtis depuis trente ans de plus qu’eux.). Du coup, quand un concert ou un album est estampillé ainsi, les voilà qui rôdent, l’oeil dédaigneux (parce qu’il serait inconvenant de trouver ça bien; il y a forcément mieux ailleurs, le public et le son étaient forcément à chier ce soir-là). En même temps, pas folle la guêpe, jouer les poseurs de loin, ok, mais se placer au premier rang devant une formation de la trempe de Sextile, ne poussons pas (en plus, il y a des gens qui aiment et qui pogotent). Ce premier essai de Sextile, s’il a de loin les ingrédients à appâter le hipster, les garde au loin justement. Certes, les mecs ont été biberonnés à Joy Division mais pas seulement, ils savent aussi que les 80’s, ce sont des groupes plus expérimentaux, plus sombres et ils n’ont pas peur de mélanger tout ça. Les voilà qui s’autorisent des rythmiques martelantes très Death in June des débuts ou Cure époque ‘Pornography’, quelques synthés new wave, quelques grincements de guitare pas loin de Bauhaus. Sauvage et âpre, leur musique se révèle étouffante (‘Flesh’, ‘Shattered Youth’) avec quelques saillies martelantes (le tubesque ‘Can’t take it’), joue sur la saturation, l’énergie, une larme de désespoir peut-être et beaucoup de l’esprit punk. La batterie paraît parfois jouer pour elle-seule, sans réel groove et ça n’est pas grave du tout; les effets ne se veulent pas propres et ne sonnent pas lo-fi pour autant; si certaines chansons donnent envie de sortir et de hurler, d’autres poussent à s’enfermer à la cave à dodeliner en fixant le sol à la lueur de chandelles. Une extase mystique pour messie sauvage sur toile nocturne. Clairement pas de la musique de hipster.

note       Publiée le lundi 26 mars 2018

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Ouh, la! 'Y a du vécu avec ces énergumènes! C'est depuis leur apparition que je sais que je n'aime pas les barbus, et encore moins leur musique. J'y peux rien, c'est ainsi. Même Nick Cave, je le trouve moins intéressant depuis que la pilosité s'est accrue autour de lui! Pourquoi j'écris ça, au fait?