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Grieghallen Lydstudio, janvier 1992
Greifi Grishnackh (tous les instruments et tous les vocaux)
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Dès les premières notes, on voit déjà que l'on a à faire à autre chose... Jamais auparavant un tel disque n'avait été enregistré. Les vocaux sont encore plus écorchés vifs que sur le mini album de Mayhem "Deathcrush", c'est dire... (d'ailleurs, depuis, son raclage de gorge reste inégalé !). Dès cet album, le génie de Varg Vikernes est présent avec des riffs de guitares saturées à l'extrême, le rythme est déjà assez lent pour du black-metal malgré quelques passages plus rapides. En fait, sur cet album, tout le génie réside en trois choses (la Sainte Trinité ?!!) : les riffs de guitares, les vocaux de Varg et les changements de rythmes judicieux. Le titre "Spell of destruction" en est la parfaite illustration. Le CD est entrecoupé de morceaux instrumentaux aux claviers et guitares très sombres qui renforcent le sentiment de froideur général. En définitive, je dirais que cet album pose de nouvelles bases au black-metal et qu'il demeure un sommet du genre.
note Publiée le mardi 25 juillet 2000
Note moyenne 77 votes
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le seul groupe norvégien de black que j'ai jamais pu saquer, justement à cause de la voix. dommage, l'ambiance est là...
Ressorti récemment... Un mot : Gloups. Faut reconnaître que c'est définitif, comme disque. Niveau ambiance, c'est le genre d'album qui me fait mieux comprendre comment on peut "tomber" dans le black metal et n'écouter que ça. Et bordel, ces vocaux... J'aurai envie de dire, pour paraphraser la vieille chro de Nicko " tout le génie de cet album réside en trois choses : haine, haine, haine". à ce stade de ferveur et de "concentration" d'ambiance, toute considération sur le côté surestimé du nom Burzum ou sur les clichés véhiculés est tout simplement absente, à l'écoute.
ouais l'analogie est bonne. Le son c'est la taille et les compos c'est la façon de limer. E. Baisons, sexologue.
(y'a le sexe aussi ?)
Tout à fait d'accord, Ericbaisons.