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Big Sexy Noise › Trust the witch

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Membre Note Date
Shelleyan      jeudi 22 mars 2018 - 13:37
Thirdeye      dimanche 5 février 2023 - 20:33
Dead26      samedi 29 octobre 2022 - 23:25
Procrastin      lundi 2 août 2021 - 22:47
born to gulo      jeudi 22 mars 2018 - 18:23
Klarinetthor      jeudi 22 mars 2018 - 14:30

cd • 10 titres

  • 1Ballin' the jack
  • 2Cross the line
  • 3Won't leave you alone
  • 4Mahakali calling
  • 5Trust the Witch
  • 6Devil's working overtime
  • 7Where you gonna run
  • 8Collision Course
  • 9Not your fault
  • 10Forever on the run

extraits audio

informations

Fortress Studios, Londres, UK

line up

Terry Edwards (orgue, saxophone), James Johnston (guitare), Lydia Lunch (chant), Ian White (batterie, percussions)

chronique

‘Be careful what you ask for 'cause I’m man enough to give it’, Lydia Lunch pouvait-elle se résumer mieux que dans cette phrase tirée du premier titre de ce second album du projet Big Sexy Noise ? Un disque à la pochette noire, véritable Yin ou Yang de son prédécesseur (et vice versa) aussi terrible, jouissif et sombre que lui. Lourd mais groovy, grinçant mais étrangement mélodieux, il témoigne de la créativité sans faille des artistes avec une Lydia plus possédée que jamais derrière le micro. Elle envoûte et terrifie (‘Mahakali calling’) à la fois sorcière et enchanteresse mais jamais fée car Mme Lunch n’est pas là pour faire rêver. Comme à chaque fois, les thèmes sont durs et sans équivoque: drogues, amours torves, vie sur le fil du rasoir mais nulle personne familière de l’oeuvre de la Prêtresse de la No Wave n’en sera surprise. L’allusion à Mahakali n’est sans doute pas si fortuite tant les compositions dégagent quelque chose d’hypnotique dans leurs mélodies boueuses et polluées, tels des mantras; quant aux paroles, elles s’y glissent avec une fluidité incroyable: feulées, criées, rappées, avec un timbre rocailleux dont l’énergie sexuelle n’est certes pas à la portée du néophyte et pourtant…Les quelques ajouts tels que saxo et claviers sont parcimonieux mais toujours parfaitement à leur place et contribuent de manière souterraine à l’adrénaline vénéneuse du disque. 'Faites confiance à la sorcière, elle est de retour dans la partie’…Chère Lydia, voyons, vous ne l’avez jamais quittée.

note       Publiée le jeudi 22 mars 2018

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Note moyenne        6 votes

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Procrastin Envoyez un message privé àProcrastin

L'enchainement Doughboy (dernier morceau de l'éponyme) et Ballin' the jack semble avoir été pensé comme articulation. ( jusqu'à la même note de saxo qui couine)

Message édité le 20-07-2021 à 12:04 par Procrastin

Note donnée au disque :