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John Foxx › The Golden Section

  • 1983 • Virgin V2233 • 1 LP 33 tours

lp • 10 titres

  • 1My wild love
  • 2Someone
  • 3Your dress
  • 4Running across thin ice with tigers
  • 5Sitting at the edge of the world
  • 6Endlessly
  • 7Ghosts on water
  • 8Like a miracle
  • 9The hidden man
  • 10Twilight's last gleaming

informations

Les rééditions cds proposent des titres bonus.

line up

John Foxx (chant, claviers, guitare)

Musiciens additionnels : Paul Wickins (batterie, choeurs, claviers), Jo Dworniak (basse), Blair Cunningham (batterie), Zeus B Held (claviers), Mike Howlett (basse, batterie), Corinne Simcock (vocaux), Robin Simon (claviers)

chronique

Qu’est-ce qui cloche chez moi à propos de ce ‘Golden section’ ? Je ne sais pas trop. Tous les ingrédients pour un délicieux velouté sont pourtant rassemblés, à commencer par l’envie de l’intéressé de replonger dans ses racines (Pink Floyd des débuts, Beatles en tête) sans pour autant nier les sonorités new wave, une écriture exigeante et soignée dans laquelle l’émotionnel équilibre parfaitement l’expérimentation sur le synthétique ensuite, sans oublier une approche pop très classe. Et c’est vrai que des belles choses, ce disque en contient qui frappent d’emblée l’oreille: ‘Ghosts on water’(pas forcément représentatif de l'ensemble), ‘Like a miracle’, ‘Running across thin ice with tigers’ (tout un programme, me direz-vous, mais cette chanson est très belle) ou encore le splendide ‘Twilight’s last gleaming’. Musicalement, on songe forcément un peu à Ultravox mais le chant de John n’a pas l’urgence de celui de Midge Ure et c’est peut-être là que je ressens un manque. J’apprécie pourtant le timbre de l’Anglais mais le préfère dans des situations plus risquées (l’âpreté minimale de ‘Metamatic’, le mysticisme de ‘The Garden’). Or ici tout est presque trop contrôlé, trop parfait, pas assez pour susciter l’ennui mais trop pour que je parvienne à m’immerger avec la même passion que sur les deux précédents opus et ça me frustre ! Attention, belle bête quand même, ne vous y trompez pas, mais nettement moins aventureux quand même. Si les premières chansons tiennent la route, elles sonnent quand même un brin banales (Dieu que ça me coûte d’écrire ça), une forme de new wave rythmée, exigeante mais aux reliefs un poil trop lisses. C’est à partir de ‘Running across thin ice with tigers’ que l’on retrouve un peu de la patte de John Foxx avec des compositions plus profondes mais globalement, il m’est impossible de me départir à 100 % d’une impression non de superficialité mais de contrôle trop parfait. Peut-être l’Anglais eût-il pu également laisser éclater plus ouvertement son goût du psychédélisme 60’s ? ‘Golden Section’ demeure un disque pleinement new wave, avec ce que cela implique selon qu’on aime ou non. Bref, question de ressenti personnel, je ne vois pas comment le formuler différemment, mais ce troisième essai se place au dessous de ses illustres prédécesseurs…Ce n’est pas un hasard non plus si après le suivant, Foxx s’orientera vers une optique plus atmosphérique.

note       Publiée le vendredi 16 mars 2018

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    mangetout Envoyez un message privé àmangetout

    Je vois ce que tu veux dire Twilight, il est plus "poli" (dans les deux sens du terme) que les deux précédents, même si sur "The garden" on sent poindre des idées qui seront reprises ici et, à mon avis, mieux finalisées (la production est quand même ciselée sur ce "Golden section"). Les singles sont bons je trouve, "Your dress" est un petit bijou qui aurait pu, avec un chanteur différent, figurer sur "Avalon" de... Roxy Music.
    A noter que Mike Howlett qui tient la basse sur "Twilight's last gleaming", grand producteur de new-wave (OMD, A Flock of Seagulls, Blancmange...) n'est autre que le bassiste du GONG de la grande époque (1973-75).