Onslaught › The Force

BON Dieu, ça a giclé tellement fort que même moi j'en ai reçu ! Onslaught, vieux groupe de thrash - je ne savais pas qu'ils étaient considérés comme un des darons du death metal - est aujourd'hui un vieux renard recomposé, mais à l'époque, celle où je foutais des coups de cartable sur la tronche de mes camarades de classe de CP, oui, cet Onslaught c'était du noir de chez noir, du genre comme les groupes qu'on a l'habitude de citer, i.e. plus pro que Bathory, moins célèbre que Slayer. Eh oui, Satan m'habiiiiiiiiiiteuh, avec voix de fausset lors des refrains, riffs patauds, et combinaisons de cuir, mélodies très inspirées de la NWOBHM, blasphème vu aujourd'hui comme banal mais allez, faisons un effort. Dans des sociétés où la bonne morale peut sévir, écouter un groupe qui s'appelle Onslaught et chanter des choses de l'ordre de "metal forciiiiiiizzzz", avec une ambiance de baston générale et des orgues funèbres pour faire Anton Lavey dans les interludes ben c'est aussi une question de survie ! Alors, ne serait-ce que pour ça, l'amateur de thrash 3000 à l'heure bien crado des années 80 se laissera entrainer par cette furie jusqu'à la mort avec un gars qui balance dans les enceintes Pioneer des textes compliqués comme s'il ruminait tout seul dans sa chambre pleine de posters de W.A.S.P. OK c'est pas Berlioz, c'est bas du front et pas virtuose mais je crois que, Michel, je ne vous ai pas demandé ça, alors vous me retapez ce truc, je repasse dans une heure Michel ? Allez, au boulot Michel ! Salut Brigitte ! Comment ça va André ? Allez, hop hop hop !