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Fuck The Facts › Die Miserable

cd • 8 titres • 35:22 min

  • 1Drift03:56
  • 2Cold Hearted04:38
  • 3Lifeless03:06
  • 4Census Blank07:25
  • 5Alone04:12
  • 6Die Miserable01:36
  • 7A Coward's Existence04:10
  • 89506:19

extraits vidéo

informations

Enregistré par Fuck The Facts. Mixé par Craig Boychuk. Masterisé par Alan Douches.

Sorti en cd et vinyle par Relapse, sorti en cassette par Fuck the Facts. Le cd a des parties en cd ROM comme pistes bonus. L'édition cassette comporte en face B le premier album de merdarahta "Snake Charmer / Tower". Egalement disponible sur bandcamp.

line up

Johnny Ibay, Marc Bourgon, Mathieu Vilandré, Mel Mongeon, Topon Das

chronique

Alors, où j'en étais ? Ah oui : non ! Je veux pas crever ! Pas maintenant, pas demain, jamais par pitié prenez tout ce que j'ai, je vous donne mes enfants, ma voiture, "je veux pas mourir !" comme disait Ikkyu. Non, je ne veux pas ! Comme dirait un enfant de 5 ans. Et non, ou presque, on pourrait enfin se dire, que non, enfin, si enfin, il faut bien se faire à l'idée. Mais nique les faits, on continue de s'obstiner à écouter, manger, flipper, reproduire ce qu'on peut, imaginer ce qu'on veut. Ce talent pour la contradiction, j'imagine que les Fuck the Facts se sont bien amusés avec. Cf. chronique précédente : du grind longue durée ! Hérésie ! Gavage ! Oui, mais là, sur Die Miserable (non non, pas de manière miséraaaableuuh ! non !), c'est deathgrind, avec du hardcore, du heavy qui shredde, des moments contemplatifs très rock du jour, et puis même parfois du doom de nuit. C'est un peu comme si Morbid Angel faisait de la bonne musique, s'ouvrait les synapses, arrêtait de passer trop d'heures de jeu devant un MEU-PORGGG et collaborait avec un Converge et un Assück tous frais sortis de la couveuse, dans un espace-temps aussi improbable qu'un Minotaure avec des BFG au bout des bras. Sur cet album, des histoires sont comptées dans une langue étrange mais je suis habitué à écouter de la musique absurde dans une langue que je ne comprends pas ; des clins d'oeil nous font pencher la tête vers des horizons qui nous semblaient lointain, on aperçoit ce qu'il y a d'épique et poignant dans le hardcore, ce qu'il y a de mystique dans le death metal et ce qui relève de l'incarnation du feu dans le grind, avec un certain talent à me tenir en haleine ; dernier / avant dernier ou antépénultième album, je vous laisse le soin d'établir la norme, de ce joli groupe qui a collé une chiée de disques de toutes sortes de longueur, Die Miserable je le garde, s'il le faut ! Pour toujours ! Au paradis en enfer il sera avec moi ! A noter aussi que l'édition autoproduite en cassette par le groupe offre sur la face B une longue plage de merdarahta (aucun lien. je crois. En tout cas lien avec FtF), projet dark ambient, qui consiste à étirer des notes de guitares jouées au fond d'un ravin gelé. Peut sembler un peu fastidieux à l'écoute, mais finalement, ça passe bien par une technique insidieuse d'hypnose, peut-être. Un peu comme Moi, le matin, quand je me dis que je suis (toujours) vivant. Quoi ? Hein ? Noooooon !

note       Publiée le mardi 27 février 2018

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    dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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    On y trouve un sacré parfum du Converge des années 90 et pas mal d'autres influences bien digérées. Burp

    Note donnée au disque :       
    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar

    Le grind au top