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Bongzilla › Gateway

cd • 8 titres • 47:06 min

  • 1Greenthumb04:07
  • 2Stone a Pig09:47
  • 3Sunnshine Green04:20
  • 4Trinity (Gigglebush)04:40
  • 5666Ib. Bongsession07:55
  • 6Gateway07:18
  • 7Keefmaster04:27
  • 8Hashdealer04:32

extraits vidéo

informations

Enregistré en mars 2002 par Wendy Schneider au Coney Island Studio, Madison, Wisconsin, Etats-Unis. Produit par Wendy Schneider et Bongzilla. Masterisé le 3 juin 2002 par Daniel Stout au Colossal Mastering.

Sorti en cd. Réédité en vinyle en 2005 et 2012. Peut également être écouté et acheté sur bancamp.

line up

Magma (batterie), Muleboy (guitare, voix), Cooter Brown (basse), Spanky (guitare)

chronique

Comment peut-on écouter un groupe pareil ? Comment un groupe peut-il avoir un nom pareil ? Vous n'avez pas plus cliché ? Des monstres, de la weed, un démon qui se tape une douille ? Oui mais je connais cet album par cœur car j'ai dû l'écouter des milliers de fois, allez, au moins. Pourquoi ? Parce que c'est pour moi la quintessence de l'abrutissement. Tout ici est étalonné pour cela. Trois riffs, un groove pas fait pour ça, voix de porc égorgé, des samples posés exactement à l'endroit où on les attend ("the weed onion"). Oui, mais ce n'est pas sombre ils vont me dire. Quoi ? Vous avez déjà essayé de répondre à une vanne disons d'un mec qui ressemble vaguement au personnage de Joe Pesci dans les Affranchis ? Vous voyez ces gens qui ont l'air marrant mais qui vont vous flinguer direct si vous souriez ? C'est ça aussi que m'inspire très très beaucoup cet album : il singe le dealer paranoïaque, il singe l'usager qui flippe, en boucle, cette musique c'est une boucle, je crois que c'est une boucle de boucles, des fractales de boucles, comme lorsqu'on regarde un chou romanesco d'en haut, ou, tout simplement quand on médite devant la croissance d'une plante verte aux vertus expectorantes. Partis comme une espèce de groupe de sludge noisé, les Bongzilla vont donc développer leur style de défonce métal pour arriver à leur apogée non pas sur l'album précédent mais à partir d'ici et développer ce son si caractéristique, tout rond, tout bouclé, tout pété, qui va froisser les draps de soie le temps de deux albums, celui-ci et le tout aussi débile Amerijuanican, pour finir on imagine n'importe comment, comme tout groupe américain portant haut et fort les couleurs d'une drogue illégale - jusqu'à ce que celle-ci devienne légale... et jamais plus on ne les retrouva.

note       Publiée le lundi 26 février 2018

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    Note moyenne        8 votes

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    commentaires

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    Hallu Envoyez un message privé àHallu

    Le chant est absolument à chier mais c'est tellement lourd et groovy que ça mérite un bon 5...

    Note donnée au disque :       
    Rikkit Envoyez un message privé àRikkit

    Dans le delire j’ai une petite preference pour le sludge sudiste consanguin de Weedeater plus derengeant et moins abrutissant et surtout plus vrai.

    Bernard Envoyez un message privé àBernard

    Mon préféré reste 'Stash' (album par lequel j'ai découvert le groupe dans ma période "Relapse"). Mais 'Gateway' le suit de très prés.

    Note donnée au disque :       
    yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
    avatar

    les débuts, c'est un peu "à la Buzzoven", du Sludge vraiment pas content (trop lent pour être "grind")

    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
    avatar

    Ça pouvait ressembler à du grind aux tous débuts (on peut choper ces vieux morceaux plus facilement sur des compilations sorties après). Là c'est presque leur fin de "carrière". Je crois qu'ils se sont reformés pour quelques concerts dont le Roadburn, et puis c'est tou.

    Note donnée au disque :