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Portal › ION
- 2018 • Profound Lore Records PFL-188 • 1 CD digipack
détail des votes
Membre | Note | Date |
---|---|---|
vargounet | dimanche 21 mars 2021 - 12:16 | |
mroctobre | dimanche 2 septembre 2018 - 20:39 | |
born to gulo | vendredi 2 février 2018 - 16:45 | |
Rastignac | vendredi 2 février 2018 - 15:50 | |
Klarinetthor | mardi 6 février 2018 - 00:47 | |
cerealkiller | samedi 16 septembre 2023 - 11:37 |
cd • 9 titres • 36:56 min
- 1Nth02:10
- 2ESP ION AGE03:26
- 3Husk03:43
- 4Phreqs04:54
- 5Crone03:28
- 6Revault of Volts03:53
- 7Spores02:26
- 8Phathom03:12
- 9Olde Guarde09:44
extraits vidéo
informations
Pas d'information sur l'enregistrement.
Sorti en cd, vinyle, fichiers numériques téléchargeables ou à écouter en ligne. Illustration par Zbigniew Bielak.
line up
Horror Illogium (guitare), The Curator (voix), Aphotic Mote (guitare), Ignis Fatuus (batterie), Omenous Fugue (basse)
chronique
- foudre torche
La mâchoire qui se crispe, des voix qui s'élèvent dans la tête alors que vous êtes seul, des infra-basses ressenties au fond de l'oreille interne et au niveau du plexus : bien le bonjour, vous êtes de retour chez Portal ! Je me sens un peu étrange, encore plus à l'écoute de ce nouvel album, qui me semble moins... épais que d'habitude ? Mais étalant plus crument le niveau branlette des guitaristes et du batteur. Le son est squelettique, froid, tranchant, ce n'est plus du Grand Ancien gras, ce sont des esprits affamés mi robotiques et tiens, ça me fait penser à ce que les plus pessimistes voient dans l'humanité aujourd'hui : des bouts de conscience à peine esquissés, à peine vus par les protagonistes eux-mêmes comme des ensembles sucés à longueur de journée par des entités bien plus grosses et puissantes qu'eux, alors qu'ils baignent dans une espèce de soupe amniotique constituée de plaisirs solitaires et de suralimentation... euh, hein ? Ah putain cet album n'est vraiment pas à mettre dans toutes les mains, dissonant, encourageant au délire, bien dosé niveau demi-ton, vraiment oppressant et en même temps musique de transe très clairement, musique pour voir et entendre, souffler, ressentir ce qui ne se voit pas, avec une approche sous l'angle du fil du rasoir, prêt à se couper un doigt pour comprendre POURQUOI... où la voix se pose quand il faut pour mieux vous démoraliser, ION est surtout un album de guitares qui me font pousser des pustules éclatant sous la pression du mental social, tout le long du nez et au bord de la colonne vertébrale, c'est : dégueulasse, froid, vertigineux, tourbillonnant, sans répit, craquelé, sec, et ça sent le plastique brûlé. C'est donc chroniqué sur guts of darkness !
note Publiée le vendredi 2 février 2018
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Note moyenne 6 votes
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- luapluap › Envoyez un message privé àluapluap
Les albums post-Outre manquent d'intensité je trouve...
Message édité le 29-04-2022 à 12:26 par luapluap
- Rastignac › Envoyez un message privé àRastignac
EN tout cas, c'est bien vicieux comme musique. Ça me laisse dans un état entredeux après chaque écoute. Et pendant écoute, y a vraiment quelque chose qui se passe. Je laisse les sceptiques dégainer. Ou ceux qui trouvent ça extrêmement quelconque. :-)
- Note donnée au disque :
- dimegoat › Envoyez un message privé àdimegoat
A première écoute, ça ressemble pas mal à Seepia, avec le déluge de notes tendance grésil sur les oreilles.
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
Fixe la pochette sans cligner des yeux pendant quinze minutes, réécoute le disque à la suite sans la quitter des yeux, et reviens donc me dire "les derniers Deathspelle Omega" (je file me rincer la bouche, pendant ce temps) si tu l'oses.
- Note donnée au disque :
- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
On est vraiment coté death metal, Morbid Angel qui virerait Meshuggah. et on quitte à regret les tréfonds de la terre. C'est bon quand même. Un peu comme les derniers Deathspell Omega. Il y a quand même de quoi se mettre sous la dent.
- Note donnée au disque :