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Eurythmics › Sweet dreams (are made of this)

  • 2005 • Sony BMG 82876 561152, RCA – 82876 561152 • 1 CD digipack

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Membre Note Date
Raven      vendredi 26 janvier 2018 - 17:52
Seijitsu      vendredi 26 janvier 2018 - 14:51
GrahamBondSwing      lundi 26 décembre 2022 - 18:44
allobroge      jeudi 2 juin 2022 - 05:29
Shelleyan      vendredi 26 janvier 2018 - 08:14

cd • 10 titres

  • 1Love is a stranger
  • 2I've got an angel
  • 3Wrap it up
  • 4I could give you
  • 5The Walk
  • 6Sweet Dreams
  • 7Jennifer
  • 8This is the House
  • 9Somebody told me
  • 10This City never sleeps

extraits vidéo

informations

Les six derniers titres sont des bonus.

line up

Annie Lenox (chant, synthé), Dave Stewart (synthé, guitare, programmation)

chronique

Eurythmics: 0 / show-business: 1. Un album, un échec et pourtant ce n’était pas faute d’audace et de talent comme Dariev et moi avons tenté de vous l’expliquer. Toujours est-il qu’après une semi-dépression d’Annie Lenox, le groupe va méditer ce coup du sort et en tirer les leçons. Deux ans plus tard, le voilà de retour avec une nouvelle image, de nouveaux sons. La Annie Lenox nouvelle est androgyne, porte cheveux courts et teints, le costume sombre, elle n’a plus rien d’une jeune fille en fleurs incarnant davantage une sorte de domina chic mais dure. Pas uniquement une question de plastique, son timbre a lui aussi acquis une dureté claquante mais nous en parlerons plus loin. Dès les premières notes de ‘Love is a stranger’, l’auditeur comprend le nouveau cap choisi par les musiciens: new wave et électronique. Dépouillé également. Les rythmiques sonnent définitivement électroniques, légèrement froides, mais le tour de passe passe du duo va être sa capacité à équilibrer cet aspect clinique avec quelques touches organiques apportées par le chant. Si lorsque Annie opte pour des notes graves, sa voix revêt un aspect dur, dans les aigus, elle choisit une technique plus proche des artistes soul mais version blanche et wave. Si le disque a banni toute trace d’éléments rock (encore que ‘Wrap it up…’) et paraît embrasser à pleine bouche la pop avant-garde dans l’air de l’époque, il ne renonce donc pas à toute influence traditionnelle et se révèle ainsi moins audacieux que son boudé prédécesseur. Qu’importe, voilà un essai à l’identité forte qui redéfinit les contours d’Eurythmics. Les premiers singles pourtant ne cartonnent que peu (le pourtant bon ‘Love is a stranger’ inclus), c’est le quatrième qui va changer radicalement la donne. Je parle bien entendu de celui qui donne carrément son nom à l’album: les accords fantomatiques, les percussions quasi tribale, la ligne de synthé et le chant dominateur de Annie Lenox, sans oublier le clip mythique coincé entre les vaches de Pink Floyd et la froideur rigide de l’avenir. A elle-seule, cette chanson portera et porte toujours ce disque mais faire l’impasse sur l’érotisme futuriste de ‘Jennifer’, l’intro de ‘The walk’, la mélodie clinico-organique de ‘Love is a stranger’ (ressorti après le succès de ‘Sweet dreams’, il sera cette fois un tube) serait regrettable. Tout n’est pas parfait, Annie Lenox en fait parfois un peu trop en étageant de multiples couches vocales, certaines mélodies sont un peu soulantes mais globalement voilà un opus non seulement bien dans son époque mais qui a également su imposer jusqu’à aujourd’hui sa fausse rigidité. Les bonus de la réédition, par contre, n’ont pas grand intérêt (la reprise de Lou Reed notamment).

note       Publiée le vendredi 26 janvier 2018

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nicola Envoyez un message privé ànicola

Grrr, encore un groupe de ma jeunesse que je vais devoir creuser...

mangetout Envoyez un message privé àmangetout

Même si leur premier album est une vraie pépite post-punk avec des bouts de Can/Krautrock dedans, il faut quand même dire qu'à l'époque de sa sortie, il était complètement passé inaperçu de ce coté-ci du channel (donc pour ma part découvert bien des années après). Contrairement à celui-ci où en cette année 1983 il était difficile d'échapper à la mélodie du single éponyme, dont le charme puissant et les arrangements sophistiqués sortaient sacrément du lot des charts. L'album est assez inégal mais je reste toujours un fan absolu de "Wrap it up" ou du superbe "Somebody told me" genres de rhythm'n blues futuriste porté de voix de maitre par une Annie Lennox qui pouvait donner des leçons de virilité à ses collègues masculins d'alors...