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Paradise Lost › Medusa

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Pierre-Arnaud      mardi 22 août 2023 - 14:01
Raven      samedi 29 octobre 2022 - 16:21
Ghoul Master      mardi 20 septembre 2022 - 17:49
Saïmone      vendredi 24 septembre 2021 - 14:41
Klozer      vendredi 4 décembre 2020 - 23:51
Shelleyan      mercredi 29 avril 2020 - 22:04
Rastignac      jeudi 7 décembre 2017 - 14:46
taliesin      mercredi 19 avril 2023 - 18:07
torquemada      jeudi 7 décembre 2017 - 20:44

cd • 8 titres • 42:41 min

  • 1Fearless Sky08:30
  • 2Gods of Ancient05:50
  • 3From the Gallows03:42
  • 4The Longest Winter04:31
  • 5Medusa06:20
  • 6No Passage for the Dead04:16
  • 7Blood & Chaos03:51
  • 8Until the Grave05:41

informations

Produit, enregistré, mixé et masterisé par Jaime Gomez Arellano.

Sorti en cd et vinyle. Illustration par Pol Abran.

line up

Stephen Edmondson (basse) Gregor Mackintosh (guitare, claviers), Aaron Aedy (guitare), Nick Holmes (voix), Waltteri Väyrynen (batterie)

chronique

  • death doom gothic

Il y a des albums qui foutent la MOUE direct. On fait la moue, on serre les poings, et lentement on balance la tête de haut en bas, dès la première écoute. Ça, c'est le métal. Ça c'est l'efficacité ; et ce n'est pas peu dire que ce dernier album m'a direct fait faire la moue, fait serrer les poings, froncer les sourcils jusqu'à ce que tous les plis au milieu là s'entremêlent pour former un paquet de nouilles chinoises de DOOM METAL. Après un album très mélancolique, un peu death, très automnal, onirique, tubesque, voici venu l'hivernal, le septentrional Paradis qui fait de la gorge et du bpm à deux de tensions l'axis mundi. Et s'il n'y avait que ça ; mais il y a plus ; la puissance des harmonies entre guitares et voix ; cette batterie qui a un son de samouraï qui grince des dents (je me comprends ? Désolé) ; cette basse méga-grasse. Et ça embaume la mort. Le doom métal, c'est la vie ! Parce que sans mort pas de vie m'voyez. Pas d'air sans eau. Pas de béton sans boue. Mais quand des personnes arrivent à exprimer avec l'équilibre qu'il faut cette histoire, ça tape dans le mille, ça peut s'annoncer comme de futurs chefs d’œuvre, à voir avec le temps... c'est bien cette différence que je traque dans n'importe quel putain de disque : comment faire un break aussi vieux que Black Sabbath sans que ça tourne au mauvais Mastodon qui schlingue ? Comment insérer des voix claires sans que tout le propos se transforme en un vagissement de gamin de huit ans, comme c'est malheureusement bien souvent le cas dans le heavy metal trop porté sur le kitsch et les ritournelles de bal de foire aux bestiaux en Bavière ?! En lisant un peu de ci de là, on parle de cet album comme celui d'une synthèse, car oui, on retrouvera un peu de tout là-dedans : du death lent à la très ancienne, du goth metal qui pleure, des soupçons de vagues synthétiques argentées et noires... mais quand même, c'est métal métal doom métal la couleur dominante. L'album est violet, je lui aurais plutôt mis du gris, un bon vieux logo black metal qui dégouline, avec des photos promo de mecs tout lessivés par le body building... bon notre cher Gregor Mackintosh a coupé ses cheveux ; peroxydé comme en seconde B ; Holmes growrâle comme on a l'habitude de l'écouter... les gars semblent en pleine possession de moyens mis en œuvre pour faire seulement ce qu'ils ont envie de faire, laissant des petits clins d’œil de ci de là comme les inévitables arpèges à la Mackintosh. Et le mal ou le désespoir doivent être considérés comme crus, plus besoin de cuisson, de bain-marie ; on balance tout ça sur un patch tout pentagramé, tenu par quatre cannettes de Maximator, ça pue la cire, ça pue la cave, on a tellement faim on bouffe la poussière par terre les ongles accrochés à la tombe, nez à nez avec le cadavre pas frais de l'aïeul torturé pendant des années dans ces catacombes. Et sinon ? Cet album est bien, mangez-en !

note       Publiée le jeudi 7 décembre 2017

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Note moyenne        9 votes

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Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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"Grognou to diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie"

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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"The Longest Winter". Cinquième Boule. Un des plus doom assurément. "Et ça embaume la mort." Ouaip ! Sa tristesse est plus rocailleuse-vintage, plus terreuse, moins soyeuse que le suivant. Son son aussi. On dirait qu'ils rentrent au cottage, tout crotteux, se réchauffer près du poêle, laisser sécher la terre humide sous leurs gros souliers. Y a une grosse horloge en bois qui tire la tronche, de la gnôle maison au pied du fauteuil, et une potée qui fume sur le napperon. Un vieux chien gris hirsute avec des gros sourcils de pépé regarde par la fenêtre. Il s'appelle Grognou.

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saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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Fallait prendre son courage à deux mains : quel formidable album. Les solos à une note de Greg sont toujours inégalés dans le game.

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Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Effectivement !

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Dane Envoyez un message privé àDane

Les deux titres extraits du prochain passent bien en tout cas.