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Bathsheba › Servus

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born to gulo      dimanche 19 novembre 2017 - 21:22
Shelleyan      dimanche 19 novembre 2017 - 21:08
Klarinetthor      dimanche 19 novembre 2017 - 22:49

cd • 6 titres

  • 1Conjuration of fire
  • 2Ain soph
  • 3Manifest
  • 4Demon 13
  • 5The sleepless god
  • 6I, at the end of everything

extraits vidéo

informations

Blackout Studios, Bruxelles, Belgique, mai-juin 2016.

https://bathshebakills.bandcamp.com/. Existe en LP, cd et K7

line up

Michelle Nocon (chant), Dwight Goossens (guitares), Raf Meukens (basse), Jelle Stevens (batterie)

chronique

Bathsheba ou le mal version doom, un cran au dessus…Bathsheba, un combo belge occulte au jeu lent et lourd avec chant féminin légèrement incantatoire, la messe (noire) semble dite et effectivement, pour les fans du genre, nous nous trouvons en terrain plutôt connu, ce qui n’empêche nullement les musiciens de nous surprendre quand, bercés par les rythmiques doomesques et le nuage de weed, nous laissons nos corps et nos têtes dodeliner comme dans une transe mystique. Ainsi dans ‘Conjuration of fire’, après plus de cinq minutes de musique, quand le timbre de l’incroyable Michelle Nocon se fait tout à coup menaçant…Fugacement mais de manière si froide qu’on réalise soudain que Satan n’est pas un vieux bouc hippie gavé de ganja. Elle le confirme magistralement dans le titre suivant lorsqu’elle lance quelques piques franchement glauques et menaçantes avant de reprendre son timbre normal et laisser enfin la place à un saxophone dément, aussi inattendu qu’efficace ! Impossible de s’ennuyer avec ces structures que l’on reconnaît mais qui oscillent sans cesse comme un serpent noir dont on ne sait s’il va lever la tête ou se lover dans ses anneaux. Il faut reconnaître qu’avec ses deux pièces, le combo frappe vraiment fort. La suite est plus conventionnelle, replongeant dans un doom fuzzy flirtant de loin avec des échos black, ce qui ne doit pas être vu comme un point négatif car Bathsheba maîtrise pleinement son affaire et ceux qui craindraient de s’ennuyer auraient tort. Ecoutez-moi ce magnifique solo de guitare sur ‘The sleeping god’ ou les incantations maléfiques sur les derniers temps de ‘Demon 13’, un titre particulièrement corrosif à l’introduction glacée qui explose ensuite sur des éclats spécialement ensorcelés dans laquelle on sent la chanteuse complètement habitée. Sans chercher à la porter aux nues gratuitement, il est clair et net que Michelle est une vocaliste impressionnante capable d’assurer aussi bien un chant éthéré que des pointes agressives qui n’ont jamais le mauvais goût de virer growl. Je ne connais pas le parcours artistique des ces Belges mais ils font preuve d’une maturité remarquable pour un premier album mêlant avec brio des influences variées. Batsheba, c’est du doom qui te rappelle qu’invoquer les démons, ce n’est pas jouer avec une planche ouija….

note       Publiée le dimanche 19 novembre 2017

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Gros carnage inattendu, oui - j'étais pas du tout convaincu par ses prestations dans Serpentcult à la gonzesse, personnellement.

Note donnée au disque :