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Cannibal Corpse › Red Before Black

cd • 12 titres • 46:23 min

  • 1Only One Will Die03:24
  • 2Red Before Black03:12
  • 3Code of the Slashers04:45
  • 4Shedding My Human Skin03:28
  • 5Remaimed04:13
  • 6Firestorm Vengeance03:43
  • 7Heads Shoveled Off03:37
  • 8Corpus Delicti03:29
  • 9Scavenger Consuming Death04:33
  • 10In the Midst of Ruin03:25
  • 11Destroyed Without a Trace04:01
  • 12Hideous Ichor04:33

extraits vidéo

informations

Enregistré, produit et mixé par Erik Rutan au Mana Recording Studio, St Petersburg, Floride, Etats-Unis d'Amérique. Mastérisé par Alan Douches.

Sorti en cd, vinyle, box regroupant édition cd, vinyle et cassette, téléchargement sur the internet. Illustration par Vincent Locke.

line up

Rob Barrett (guitare), Alex Webster (basse), Paul Mazurkiewicz (batterie), George "Corpsegrinder" Fisher (voix), Pat O'Brien (guitare)

Musiciens additionnels : Erik Rutan (voix [1], guitare [10])

chronique

2017. J'ai bien mis le cadran sur cette date non ? Allez, on va bien voir, hop, ça tourne, ça tourbillonne, et me voilà donc propulsé ici. Et qu'est ce qu'on fait quand on voyage dans le temps ? Ben on cherche un disquaire ! Bon, je n'en trouve pas. J'entends parler d'un truc : "zi yntèrnette". Il faut choper un IBM pour lire ça. Je me dis "je vais aller dans une bibliothèque" pour choper un accès à ce nette. Je trouve la dernière de la ville, et là, enfin, j'arrive à pianoter maladroitement. Il parait qu'on peut y acheter de la musique en VPC. Et là je me dis : "tiens, Canniboul ils existent toujours ?". Et là oué ! Je reconnais direct, la pochette dégueulasse, avec des tripes des couteaux, un gars simili zombi, même si j'ai comme l'impression que la peinture qu'ils ont utilisé est un peu... métallisée ? Ça ne bave pas du tout, bizarre... et puis je disais tripes, mais en fait il y a juste un peu de sang... je m'étais habitué à du gore plus explicite. Ils en avaient peut-être marre d'être interdits en Allemagne ? Et là, oui je savais qu'ils avaient changé de chanteur, en fait j'avais un peu lâché l'affaire avec ce groupe, il a une voix bien moins glaviotée, un peu plus criarde, un peu plus monolithique aussi, avec des bouts de débuts d'aigus à la fin des scansions... et la musique elle a changée un peu aussi, moins folle, moins dense, gardant encore un peu cet espèce de groove malsain (l'enchaînement de gros riffs "avion qui vrombit " dans "Scavenger Coming Death" par exemple), avec de temps en temps ces moments de furie qui semblent ne pas se terminer ("Code of the Slashers") comme à l'époque où leurs chansons mimaient si bien la bête folie meurtrière qui semble éternelle quand celle-ci se met en route, avec cette dissonance qui parfois émerge à nouveau, aussi (le début de "Remaimed"). Mais sinon... j'ai comme envie de regarder par la fenêtre pour voir s'il fait beau car les riffs pas très originaux s'enchaînent aussi beaucoup, les bizarreries n'arrivent pratiquement jamais, pas de surprises, pas ce qui faisait que je trouvais Cannibal Corpse sympathique par son étrangeté. Le plus petit dénominateur commun joue donc au solitaire, la basse ne claque pas, la batterie ne donne pas envie de se faire seppuku, les guitares ne jouent pas de gargouillis, la voix est bien toujours aussi encore la même, la même, toujours la même, pas de variations... je ne sens aucune gêne ni besoin de danser comme un gros blaireau. Je regarde donc dehors, le soleil est toujours légèrement plus déprimant aujourd'hui qu'en novembre 1997... et je crois que je vais rechoper ma machine à explorer le temps et rentrer chez moi. Heureusement, putain ! Pas du tout envie de rester coincé en 2017...

Moyen
      
Publiée le dimanche 19 novembre 2017

chronique

Hasard des internets ou pas, mais c’est avec celui-ci que je suis revenu vers Cannibal corpse. Faut être franc, pendant un paquet d’années, le groupe était franchement ringard, mais à force d’abnégation, de constance, et d’une fanbase qui ne les a jamais complètement lâchés, la popularité est revenue, les placements sur les fests revinrent à la hausse… Et puis il y a Corpsegrinder. Le mec jouit d’une réputation de nounours le plus sympa du monde, avec son Instagram à peluche et son attitude de fanboy adulescent permanent. On a vraiment l’impression que le mec ne vieillit pas, et reste le premier fan de Cannibal Corpse. À la vie à la mort.

Pour celui-ci, retour chez Rutan, on se demande d’ailleurs pourquoi ils l’ont laissé, tant en dehors d’« Evisceration » il a toujours été le meilleur pour produire un son d’américain en obésité morbide recouvert de gras de porc rôtissant sur une autoroute d’Arizona. C’est ici encore une production de kebab 3 étoiles que l’on a, toujours dans les standards « Vile »/ »Kill » et c’est très bien.

C’est surtout sur les compos qu’on attend le groupe, le reste on connaît déjà en fait. Et une fois de plus, cela en devient lassant, tout est carton. Alors oui, Corpsegrinder commence à fatiguer un peu, il va chercher plus loin, c’est moins profond, mais faut se rendre compte : le mec growle toute la foutue année, c’est une vraie performance au long cours. On vous rappelle ce qu’est devenu Barnes ? (le premier qui Eeeee se reprend un Thalarion)

Ce qui surprend ici, c’est cette lente évolution vers quelque chose de beaucoup plus thrashy, simple, direct. CC fait des chansons, il pense ses breaks, la surenchère de riffs WTF est terminée depuis un bail. L’enchaînement monstrueux « Red before black » complètement thrashy, avec « Code of the slashers” qui est probablement un des morceaux les plus simples et efficaces du groupe, résume bien l’album. C’est GROS. Ça déborde et ça sue, beaucoup. Les mains pleines de gras quand tu sors le vinyle de la platine.

C’est un peu la caractéristique de cet album, en grande partie due à la prod’ » de Rutan, le son de batterie est très gros, naturel, il aide énormément à rendre l’ensemble encore plus percutant, l’album étant plus facile à ingérer, il saute vraiment à la gueule. Il n’y a vraiment rien à dire, c’est bon, et c’est assez fou après tant d’années. Le syndrome CC avec ses fillers et morceaux qui traversent est toujours un peu là, mais faut rendre honneur à cette cuvée : suite à l’écoute de cet album, j’ai immédiatement complété ma disco. Et je ne regrette rien, juste que je n’en écoute que la moitié à chaque fois. Hum.

Ceci expliquant la note, le petit 4, j’ai du mal à l’écouter en entier, mal au crâne, un peu le bordel, les titres manquent vite de personnalité etc, comme d’hab’. Un mot quand même sur Pat O’brien dont ce sera le dernier album, suite à son pétage de plomb psychotique et son passage en taule. On pensait qu’il manquerait terriblement au groupe, mais le suivant prouvera que chez Cannibal, la vibe est supérieure au personnel. Ce groupe est si impressionnant.

Bon
      
Publiée le mercredi 21 août 2024

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    commentaires

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    dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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    Un bon album. On s'emmerde un peu au milieu, comme souvent, mais la fin relève bien !

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    nicola Envoyez un message privé ànicola

    Ha oui, quand même.

    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

    Comment mieux définir le concept de chute libre ? Nevermore => Cannibal Corpse => prison !

    pokemonslaughter Envoyez un message privé àpokemonslaughter
    avatar

    moi je l'aime bien celui là, mais ma préférence va clairement pour "Torture"

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    KannibaleKorpse50 Envoyez un message privé àKannibaleKorpse50

    Ils diminuent en puissance, cela commence a ce sentir surtout dans cette album. Heureusement que certains morceaux comme Scavenger consuming Death ou remaimed sauve la chose.

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