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Pearl Jam › Vitalogy

cd • 14 titres • 55:30 min

  • 1Last Exit2:54
  • 2Spin the Black Circle2:48
  • 3Not for You5:52
  • 4Tremor Christ4:12
  • 5Nothingman4:35
  • 6Whipping2:35
  • 7Pry, To1:03
  • 8Corduroy4:37
  • 9Bugs2:45
  • 10Satan's Bed3:31
  • 11Betterman4:28
  • 12Aye Davanita2:58
  • 13Immortality5:28
  • 14Hey Foxymophandlemama, That's Me7:44

enregistrement

Seattle, Atlanta, Nouvelle Orléans, USA, 1994

line up

Dave Abruzzezze (batterie), Jeff Ament (basse, voix), Stone Gossard (guitares, mellotron, voix), Mike McCready (guitare, slide guitar, voix), Eddie Vedder (chant, guitare, accordéon)

Musiciens additionnels : Jack Irons (batterie 14), Jimmy Shoaf (batterie 10)

remarques

chronique

1994 fût un grand cru. D’ailleurs de 1994 à 1997, on ne compte plus le nombre d’albums anormalement excellents qui ont vu le jour. Y a pas de raison, Pearl Jam pouvait lui aussi profiter de cette vague de vibrations positives pour enregistrer ce qui restera encore pour longtemps son meilleur disque. En 1994 toujours, Pearl Jam est sur tous les fronts ; surmédiatisé, le groupe se refuse à la couronne de chef de file qui lui revient de droit suite au décès tragique de Kurt Cobain, un décès de plus dans la carrière du groupe et qui l’affecte à nouveau. Pearl Jam poussera jusqu’au bout sa logique en boycottant la plus grosse firme de billeterie du monde, privant le groupe (et ses fans) de concerts pour les quatre années à venir, alors que le groupe a tout en main pour devenir énorme. “Vitalogy” illustre ce combat du groupe qui aspire à plus d’indépendance ; il renferme en lui cette rage contenue, cette rancoeur, cette noirceur et cristallise cette année pourrie en quatorze titres décisifs et écorchés vifs (les explosifs “Last Exit” et “Spin the Black Circle”, les carrés et sans concessions “Not for You” et “Satan’s Bed”, les lyriques “Tremor Christ” et “Corduroy”, l’épileptique “Whipping”, les hallucinés "Pry, to" et "Aye Davanita", le poisseux “Bugs”, les mélancoliques “Nothingman” et “Better Man” mais aussi, et surtout, leur faire part “Immortality” et l’expérimental “Hey Foxymophandlemama, That’s Me” qui s’essaye à un délire sous forme d’exutoire que n’auraient pas renié le Lennon de “Revolution 9”). En 1994, Pearl Jam en avait déjà plein le cul et était à deux doigt de tout envoyer péter. Les groupes, comme les hommes, ne livrent le meilleur d’eux mêmes que face à l’adversité.

note       Publiée le jeudi 25 juillet 2002

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nowyouknow Envoyez un message privé ànowyouknow

Le changement de batteur / producteur après Ten a redynamisé le groupe qui se montre plus dynamique et incisif sur Vs. et sur ce Vitalogy. Les quelques bizarreries de ce disques paraissent bien anecdotiques et même un peu indigentes (le dernier titre) mais ça reste un gros Pearl Jam. Z'ont beau hurler "Not For You" et ne plus jouer le jeu des singles / vidéos / gros concerts, l'étiquette 'classic-rock' colle toujours à leur musique dès qu'ils calment le jeu : Better Man, Nothingman, Immortality...

Message édité le 17-02-2023 à 18:38 par nowyouknow

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salida Envoyez un message privé àsalida

Il y a des groupes comme ça qui ont connu un tel succès qu'on les a tjs suspectés de faire de la soupe. Et pourtant Pearl Jam a été, au moins le temps de ses 3 premiers albums un putain de groupe, vitalogy constituant peut-être le sommet, le plus noir, le plus ramassé, de leur discographie.

Note donnée au disque :       
Ramon Envoyez un message privé àRamon

Pearl Jam en rupture avec le business, ne veut plus voir son nom dans les charts mais n'oublie pas de faire de la (très) bonne musique. Encore un incontourable donc.

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julius_manes Envoyez un message privé àjulius_manes

En ré-écoutant cet album, je comprends pourquoi je me suis jamais acharné sur PEARL JAM : ça manque vraiment de relief (sauf "Tremor Christ", magnifique).

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enslaver_666 Envoyez un message privé àenslaver_666

« Vitalogy », ou l’album le plus grunge de la discographie de PJ. Le groupe emprunte encore des éléments directs et crues de « Vs » mais ajoute un esprit plus noir et torturé. Je dirais que c’est avec cet album que les gars ont vraiment défini les bases de la voie à suivre pour l’avenir. Bien que chaque album de PJ a un esprit différent, on retrouve toujours un peu de ce que l’on entend sur « Vitalogy ». Tout ça parce que nous avons là un très bon aperçu des deux faces du groupe : la fougue, l’énergie d’un côté et l’émotion, la mélodie de l’autre. Malgré le bruit, au travers, on entend les influences folk grandir et se faire exploiter davantage (« Nothingman », « Immortality »). L’ouverture d’esprit de PJ se fait ressentir mais malheureusement ici, ça donne comme résultats de courts ratés («Bugs ») ou à de longs n’importe quoi («Hey Foxymo…. »). Si plusieurs font de l’album une référence du grunge, moi je n’adhère pas à ce point là. J’ai un faible pour « Corduroy » et « Better Man » mais j’entend trop de superflus et le résultat général ne vient pas me chercher autant que les deux albums précédents. En coupant dans le gras un peu, « Vitalogy » aurait pu facilement être placé au même niveau que « Ten » et « Vs » parce que oui, nous avons là un bon album. Il est clair qu’il clôt une trilogie qui représente le pic de la carrière de Pearl Jam.

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